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Droits de l’Homme / 4è Cycle de l’Examen Périodique Universel (EPU) : L ’État de Côte d’Ivoire au nombre des bons élèves du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU (CDH)

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Toutes ces actions ont concouru à une bonne évaluation de la Côte d’Ivoire à son passage. ( photo dr)
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Le 4e cycle de l' Examen périodique universel a eu lieu, le 5 novembre 2024. Jean Sansan Kambilé, le Garde des Sceaux, ministre de la justice et des Droits y représentait la Côte d’Ivoire.

Des avancées notables observées  

La Côte d’Ivoire est passée au quatrième cycle de l’Examen périodique Universel (EPU), le 5 novembre 2024 devant ses pairs. L ’Examen Périodique Universel (EPU) a été créé à l’occasion de la définition du mandat du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies par la résolution 60/251 adoptée par l’Assemblée Générale des Nations Unies, le 15 mars 2006. C’est un mécanisme qui consiste à passer en revue la situation des droits de l’Homme, avec un accent particulier sur les progrès réalisés par l’ensemble des 193 États membres de l’ONU.

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Dans le cadre de cette évaluation, à l’occasion de son quatrième passage devant ses pairs, 98 délégations ont pris la parole et formulé 273 recommandations. A l’occasion de la session d’adoption du rapport de cette session, le Garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, M. Jean Sansan Kambilé a indiqué que la Côte d’Ivoire a pris acte des recommandations formulées et promis d’adresser à temps prévu les réponses. Il faut signaler qu’au terme de cette évaluation, de la Côte d’Ivoire a enregistré de nombreuses avancées, notamment en matière de ratifications et d’adhésions à de nombreux instruments de droits de l’homme dont la Convention pour la protection des droits de travailleurs migrants et des membres de leurs familles, le protocole à la Convention contre la torture, le deuxième protocole facultatif au pacte international relatif aux droits civils et politiques visant l’abolition de la peine de mort, la convention contre les disparitions forcées, etc. 

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En plus de ces acquis, on peut également relever la mise en œuvre des reformes suggérées par les recommandations du troisième cycle, notamment la réforme du Code Pénal et du code de Procédure Pénale. Toutes ces actions ont concouru à une bonne évaluation de la Côte d’Ivoire à son passage. Ce qui a valu à notre pays une observation générale qui a noté une nette amélioration de la situation des droits l’homme entre son troisième et quatrième passage au cycle de l’EPU. 

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Ainsi la Côte d’Ivoire peut se prévaloir de compter au nombre des meilleurs élèves du Conseil des Droits de l’Homme en matière de renforcement du cadre d’exercice des droits de l’Homme. C’est donc avec la fierté d’un devoir bien accompli, que la délégation ivoirienne, avec à sa tête le Garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, est repartie de Genève (suisse). Un passage qui a suscité beaucoup d’intérêt auprès des parties prenantes qui se sont prêtées à cette interaction constructive, témoignant, s’il en était encore besoin, que le mécanisme de l’EPU, est le plus complet en matière de gouvernance des Droits de l’Homme. 

Yacouba DOUMBIA 

 

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