Faisant le bilan de cette période, Kandia Camara sur l’adoption du nouveau code pénal a déclaré : « le Sénat a marqué tout son soutien au gouvernement par un vote largement majoritaire de ce texte, qui étend la répression de l’apologie de toutes les formes de crimes au-delà du meurtre et de l’assassinat. Cette loi, dont les dispositions pour la plupart ne sont pas nouvelles, n’est nullement restrictive des droits et libertés ».
La présidente du Sénat est revenue sur la menace de disparition des éléphants, le symbole de la Côte d’Ivoire. Elle la juge préoccupante, au regard de leur nombre, qui décroit au fil des années. Elle attire l’attention de tous en ces termes : « S’agissant du projet de loi portant protection de l’éléphant en Côte d’Ivoire, il convient d’indiquer que cet animal, symbole de la Côte d’Ivoire, est une espèce en voie de disparition, dont notre pays ne compte à ce jour qu’environ 500 têtes contre plus de 3 000 dans les années 70-80 ».
En outre, Kandia Camara s’est également prononcé à cette occasion sur le projet de loi relatif à la médecine. Il apporte une solution au récurent phénomène de désertion des médecins-fonctionnaires. «… pour ce qui concerne le projet de loi portant exercice de la médecine, cette matière fait désormais l’objet d’un texte spécifique. Cette loi envisage des solutions au phénomène de désertion des médecins-fonctionnaires au profit des officines privées ».
La présidente du Sénat n’a pas manqué de saluer l’adresse du président de la République, Alassane Ouattara, sur l’état de la nation, le mardi 18 juin. Elle a indiqué que c’est sous son impulsion que le pays a atteint son niveau actuel de développement. Au nom de l’institution, elle a adressé son satisfecit à l’endroit d’Alassane Ouattara. «…. le président Alassane Ouattara est de la dimension de ces héros, qui marquent indéfiniment l’histoire d’un pays. Sous son leadership, la Côte d’Ivoire se porte à merveille. L’excellence des indicateurs économiques est une réalité », soutient-t-elle. Toute chose qui se traduit selon elle par un recul du niveau de la pauvreté, une garantie de la sécurité aussi bien aux frontières qu’à l’intérieur du pays. Elle ajoute que les Ivoiriens vivent en paix, et ne se regardent plus en chien de faïence.
Aristide Otré
