« De 1 000 FCFA l’an dernier à 1 800 FCFA cette année, cette augmentation est un véritable soulagement pour nous, producteurs », a déclaré N’zi Yao Dinard, président du Conseil d’administration de la SCEDO. Il a souligné que cette décision, prise par le gouvernement ivoirien, va considérablement améliorer les conditions de vie des cacaoculteurs, tout en renforçant leur pouvoir d’achat.
Au nom des producteurs de la SCEDO, le chef Koffi Diby Guy a également pris la parole pour exprimer la gratitude des cultivateurs du département. Il a insisté sur l’impact positif de cette revalorisation, qui permet à l’ensemble des acteurs du secteur café-cacao de bénéficier de meilleures conditions économiques. Il a par ailleurs tenu à remercier Koné Brahima Yves, directeur général du Conseil café-cacao, pour son soutien constant aux cacaoculteurs, ainsi que pour ses efforts en faveur d’une meilleure organisation des coopératives dans la région d’Oumé.
Kambou Sié, président de la Fédération des organisations des producteurs de café-cacao, a quant à lui salué la forte mobilisation des producteurs lors de cette journée, tout en mettant en lumière le regain d’intérêt des paysans d’Oumé pour l’adhésion aux sociétés coopératives. Ce dynamisme nouveau témoigne, selon lui, de la confiance renouvelée envers les initiatives gouvernementales visant à soutenir la filière café-cacao.
Plus de 1 000 producteurs et acteurs de la filière, répartis dans plus de 60 coopératives agricoles du département d’Oumé, ont participé à cet événement marquant. Ils ont tous tenu à remercier le chef de l'État et son gouvernement pour cette mesure, qui renforce la place stratégique du cacao dans l’économie ivoirienne et améliore le quotidien des milliers de familles vivant de cette culture.
La revalorisation du prix bord champ à 1 800 FCFA par kilogramme pour la campagne 2024-2025 s’inscrit dans le cadre des efforts du gouvernement pour soutenir et structurer l’ensemble de la chaîne de valeur du cacao en Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de cette matière première essentielle.
Olivier YEO