« La reconnaissance est la mémoire du cœur », cette maxime de l’auteur Hans Christian Andersen a été bien traduite samedi par les planteurs de café – cacao ivoirien à l’endroit du chef de l’Etat, Alassane Ouattara. Au cours d’une cérémonie d’hommage mérité à l’égard de leur « défenseur », les producteurs ont envoyé un message fort à l’opinion depuis la ville natale du père bâtisseur de la Côte d’Ivoire moderne.
« Nous tenons à dire merci au président Alassane Ouattara pour toutes les actions qu’il a mené en faveur des producteurs de café – cacao », a déclaré Oberde Blonde Doua, en sa qualité de porte-parole des producteurs.
Ainsi, l’histoire retiendra qu’à l’image de feu le président Houphouët Boigny, les producteurs ont désormais tranché en faveur de celui qu’ils considèrent comme leur second défenseur.
L’histoire de l’union sacré entre les producteurs d’Houphouët à Ouattara
De son vivant, le président Houphouët Boigny a mené plusieurs combats dont celui d’offrir aux planteurs des conditions de travail et de vie amélioré. Du syndicat agricole africain jusqu’à la présidence de la République, le « vieux » était considéré comme le grand défenseur des paysans contre les colons et spéculateurs. A en croire des témoins, Houphouët en son temps s’était lancé dans un courageux bras de fer avec les grands négociants internationaux et ce qu’il qualifiait de « forces occultes ». Durant son combat, il avait renoncé à brader le cacao ivoirien en vue de faire remonter les cours sur le marché mondial pour le bonheur de ses compagnons planteurs de café - cacao. Le bélier de Yamoussoukro, leur avait démontré au siens son attachement à travers des reformes dans le secteur qui permis aux binômes de matières premières de demeurer au fil de plusieurs décennies, les piliers de notre économie. En retour, les producteurs savaient si bien rendre à Houphouët Boigny à travers des actes, leur infini reconnaissance. Après son décès, le plus important était de sauvegarder les acquis laissé par le vieux. C’est cette dynamique que s’est engagé, le président Alassane Ouattara. Depuis 2011, il a démontré à travers plusieurs actions que l’héritage du père de la nation est entre de bonnes mains. Mieux, l’héritier s’est érigé en grand défenseur des acteurs du secteur agricole.
Ces grands acquis dans la filière café – cacao sous Ouattara
En 13 ans, la Côte d’Ivoire a enregistré de grande percée dans les différents domaines. Pour la filière café – cacao, les reformes passent par la sécurisation du revenu des producteurs par la mise en place d’un prix minimum garanti ainsi que l’amélioration de la commercialisation intérieures et extérieure, la mise en place d’une interprofession forte et assise sur des organisations de producteurs crédibles.
A cela s’ajoute, le développement d’une économie cacaoyère et caféière durable à travers la réorganisation de la production, l’amélioration de la production et le renforcement de la lutte contre les pires formes de travail des enfants qui a connu plein succès.
Le café et le cacao sont des mamelles de l’économie ivoirienne avec 15% du produit intérieur brut (PIB). Ils représentent une part importante du budget de l’Etat qui s’établit à plus de 11 milliards de FCFA. La Côte d’Ivoire est le premier producteur mondial à l’échelle internationale et assure 40% de l’offre mondiale de la fève de cacao. Pour la campagne 2022/2023, le pays avait produit 2,3 millions de tonnes.
Cette année pour la campagne intermédiaire 2023/2024, l’Etat a décidé de servir un prix historique jamais égalé aux producteurs. A la surprise générale, le kg de cacao est acheté à 1500 FCFA soit 64% du prix caf de réalisation. Avant, le gouvernement a consenti d’importants sacrifices pendant la COVID 19 en débloquant 17 milliards de FCFA pour soutenir la filière et un soutien aux producteurs de 134 milliards de FCFA afin de compenser la chute des prix.
Autant d’actions que les planteurs réunis à la place Jean Paul 2 n’ont pas voulu passer sous silence. Il préconise au président Ouattara de conduire encore les destinées du pays pour pérenniser ses œuvres.
Le Premier ministre, Robert Beugré Mambé, témoin oculaire de cet évènement, a promis rendre compte au président Ouattara. « Je voudrais vous dire merci d’avoir demandé au président Alassane Ouattara d’être notre candidat à la prochaine élection présidentielle. Je voudrais vous remercier d’avoir payé sa caution de 50 millions de FCFA » a-t-il fait part.
Venance KOKORA