Les jeunes de Côte d’Ivoire ont décidé de rendre un hommage et non des moindres au Chef de l’État, et cela, au motif qu’il fait rayonner le pays tant au plan économique, politique, social et diplomatique dans un contexte mondial impacté par la COVID-19 et la guerre russo-ukrainienne. Ce sera à l’occasion de la célébration de l’an 2 de sa prestation de serment en tant que président de la République. Les festivités, faut-il le mentionner, se tiendront du dimanche 18 décembre 2022 au 14 janvier 2023. Rappelons que c’est le 14 décembre 2020 qu’Alassane Ouattara avait prêté serment, consécutivement à l’élection présidentielle. « Cette date qui marque le triomphe de la démocratie et de l’État de droit, sera célébrée chaque année et pour cette année 2022, les festivités se tiendront sur un mois ». Pour cette édition, le comité d’organisation, conduit par Diarrassouba Vassiriki, est à pied d’œuvre pour faire de la commémoration de cet anniversaire, un évènement qui soit gravé en bonne place dans la mémoire collective du peuple de Côte d’Ivoire. Ces festivités sont placées sous le signe du triomphe de la démocratie et de la pérennisation de l’État de droit. Pour bien commencer, le comité d’organisation prévoit une cérémonie de lancement, qui aura pour thème : « Plus jamais ça dans notre Côte d’Ivoire ». Le lancement sera ponctué par une projection de film et des témoignages. Un grand meeting mettra un terme aux festivités le samedi 14 janvier 2023 au Palais des Sports de Treichville. Les jeunes de toutes les tendances politiques de Côte d’Ivoire, sont conviés à prendre part à ce meeting. D’autres cérémonies meubleront le temps qui va s’écouler entre le lancement et la clôture.
Anticiper sur 2025
On l’aura compris. Il s’agira, prioritairement, de saluer les actions menées de main de maître par le locataire du palais présidentiel pour le triomphe de la démocratie et la pérennisation de l’État de droit. Toutes choses qui lui ont permis de booster le développement de la Côte d’Ivoire. Les organisateurs entendent mettre à profit, l’évènement pour préparer les mentalités des jeunes et de toutes les populations pour qu’ils évitent de s’adonner à des actes de violence au cours de la présidentielle de 2025, qui se rapproche à grands pas. « C’est pour éviter qu’il y ait des violences lors de la présidentielle de 2025 que nous avons décidé, chaque année, de célébrer ce 14 décembre, qui est en réalité, la matérialisation du triomphe de la démocratie. Nous pensons que si nous arrivons à faire prendre conscience aux Ivoiriens, plus jamais, nous ne devons plus nous adonner à des actes de violence. Nous restons convaincus qu’en 2025, nous allons avoir des élections apaisées dans un climat de fête et avec des Ivoiriens qui ne se laisseront pas manipuler par une opposition en quête de programmes», tient à souligner Diarrassouba Vassiriki. Il a raison de le dire. L’opposition s’est illustrée de fort triste manière en 2020, consécutivement à la présidentielle. « (…) Alors que le Président de la République a garanti de 2011 à 2020, la croissance économique, la stabilité et la paix entre les Ivoiriens, l’opposition a voulu faire sombrer la paix par sa volonté de ne pas se soumettre au jeu démocratique. Ainsi, des tentatives de déstabilisation ont été organisées à travers un Conseil National dit de Transition (CNT) dont l’objectif était de renverser le pouvoir RHDP », rappelle-t-il. Le CNT était conduit par le président du PDCI Henri Konan Bédié. Au nombre des leaders politiques qui l’ont suivi, il faut noter Albert Mabri Toikeusse, Affi N’guessan et bien d’autres. Les intentions des membres de cette coalition étaient claires. En témoignent quelques notes du communiqué produit le 2 novembre 2020 : « préparer le cadre de l’organisation de l’élection présidentielle juste, transparente et inclusive », « mettre en place, dans les prochaines heures, un gouvernement de transition » et « convoquer les assises nationales pour la réconciliation nationale en vue du retour à une paix définitive en Côte d’Ivoire ». Leur projet n’a pas prospéré, car les Ivoiriens ne les ont pas suivis.
En homme sage, Alassane Ouattara a fini par pardonner l’égarement de son aîné et ses acolytes. Il a géré cette crise avec tact, montrant qu’il est et demeure un grand homme d’État. C’est d’ailleurs, pour cette raison que plusieurs jeunes leaders des pays étrangers, ont décidé de prendre part aux festivités de l’an 2 de sa prestation de serment. Ils entendent ainsi soutenir les efforts du Président de la République de Côte d’Ivoire, qui œuvre pour le respect de la démocratie, de l’État de droit et du développement économique et social du continent, mais aussi, pour lancer un appel au respect de l’ordre démocratique en Afrique.
Aristide Otré