Culture

Prix Marie L’or d’Ivoire - Robert Carle Empereur présente les enjeux de la seconde édition

prix-marie-lor-divoire-robert-carle-empereur-presente-les-enjeux-de-la-seconde-edition
PARTAGEZ
Le prix Marie L’or d’Ivoire, dont l’objet c’est de mettre en avant les diasporas ivoiriennes, a été initié par Robert Carle Empereur, directeur général de Care Bridges International. Dans une interview exclusive réalisée par lavenir.ci, il présente les acquis de la première édition et les perspectives de la seconde édition qui s’annonce aussi belle que la première.

Prix Marie L’Or d’Ivoire, pourquoi avoir choisi la personnalité de Marie Laure N’Goran parmi toutes ces personnalités qu’on a ici ?

C’est une patriote superbe, jeune genre à peine 20 ans, 25 ans qui fait polytechnique en France. Elle fait partie des meilleures. Elle impressionnante en intelligence et en gentillesse. Vous avez une dame qui a crée une association pour aider les filles en détresse ici en Côte d’Ivoire. Vous avez une concitoyenne ivoirienne qui est députée de la République française, nous lui avons remis un Prix. Vous avez un chef traditionnel des Ivoiriens de France, le chef Bados, nous lui avons également remis un Prix. Voilà les personnes à qui nous remettons des Prix.  C’est une histoire de personne, nous nous rencontrons avec Marie Laure N’Goran et nous parlons de cette mutuelle.  Nous nous mettons d’accord, qu’il serait dommage que les Ivoiriens de l’étranger à qui on demande toujours de l’argent. Nous ne leur disons jamais merci. Après des séances de travail, nous nous mettons d’accord pour mettre en avant et remercier ces personnes qui ont quitté leurs pays pour venir vivre en aventure à l’étranger, ce n’est pas facile. Et en plus ils continuent à aider leurs parents qui sont restés au pays. Maintenant nous nous sommes dit qu’est-ce qu’on fait ? Nous avons décidé d’instaurer un trophée. Nous avons alors joué sur les mots et nous nous sommes mis d’accord sur Marie L’or D’Ivoire. Voilà comment nous nous sommes retrouvés avec un même objectif avec elle son intelligence et un savoir-faire immense. Une mutuelle est organisme a but non lucratif, nous ne sommes pas là pour gagner de l’argent, nous sommes là pour que les gens soient soignés. Nous avons pu organiser le Prix Marie L’Or d’Ivoire à l’UNESCO en étroite territorialité dans le cadre de la maison de l’UNESCO, ce qui est incroyable. 

Comment s’est fait le choix des nominées ? 

Nous avons eu un panel de proposition de postulants. Nous avons constitué un jury qui était composé d’Ivoiriens de l’étranger. Je n’étais même pas dans le jury. Moi je suis le seul non Ivoirien dans l’histoire et j’ai apporté ma technique de mutuelle d’assurance santé. C’est ce panel de jury qui sur la base des personnes qu’ils connaissent dans la diaspora ivoirienne qui vivent en France. Là naturellement, les 15 nominées ont reçu ces prix. C’est un processus d’Ivoiriens. Je n’ai pas participé à la réflexion parce que je ne suis pas légitime. 

Un mot sur votre collaboration avec marie Laure N’Goran… 

C’est une personne d’une très sensibilité intelligence. Elle comprend et agit. Ce n’est pas quelqu’un qui attend, elle avance et monte. C’est quelqu’un qui a un amour incommensurable pour ses concitoyens. 

Est-ce qu’elle a vraiment répondu à vos attentes ? 

A lire aussiMutualité - Ce que dit Robert Carle Empereur de la Mutuelle des familles des diasporas ivoiriennes

Elle a dépensé mes attentes parce qu’elle a un cœur immense, tout le monde le sait et ça se voit. Elle a en plus de ça, une intelligence, une organisation. Elle est professionnelle. Elle n’est pas dans la mutualité mais elle sait comment on organise ça. C’est vraiment une grande professionnelle qui a un cœur mais c’est rare. 

Est-ce qu’il y a eu un suivi de votre part au niveau des lauréats de la 1ère édition ? 

Ils sont nos Ambassadeurs. Ils sont fiers de leurs trophées et ils les exposent. Nous avons un suivi avec ces lauréats. Nous les contactons et les réunissons autour des discussions. Ils nous font des remontées intéressantes. Puisque la vie n’est pas toujours facile quand on vie en dehors de la Côte d’Ivoire. Ils nous racontent un peu leurs quotidiens. Ce qui nous permet d’affiner notre discours. Mme la députée qui a reçu un trophée en est très fière. Nous travaillons avec toutes les communautés. Toutes les communautés cultuelles sont avec nous. Ça va du pasteur qui est président de la COSADIF, à l’imam Khalil Kouyaté qui est le président des imams des Ivoiriens de France, en passant pas un prêtre catholique. Tous ces gens participent à ce que nous puissions calibrer ce qui est bon pour les Ivoiriens. 

Est-ce que vous comptez effectuer une 2e édition ?   

A lire aussiDiplomatie: Le PAN Adama Bictogo mobilise la diaspora ivoirienne pour une Côte d’Ivoire solidaire

La mutuelle des familles des Ivoiriens de la diaspora avec Marie Laure N’Goran s’est posée la question. Après cette 1ère belle réussite, est-ce que nous continuons ou nous allons nous arrêter là, et creuser d’autres sillons !? Nous avons décidé de continuer. L’engagement de Marie Laure N’Goran ainsi que la mutuelle des familles des Ivoiriens de la diaspora est énorme tant en argent comme en priorité, peu importe ce que ça vaut. Nous pensons que ça vaut le coup. C’est important pour la Côte d’Ivoire, pour son économie et aussi pour la mutuelle. Nous nous sommes demandés où nous allons faire la 2e édition, nous avons réfléchi et avons décidé de faire ça à Bruxelles, la capitale de l’Europe. C’est là que nous avons des Ivoiriens de la plupart des pays de l’Europe. La 2e édition du Prix Marie l’Or d’Ivoire aura lieu à Bruxelles en novembre. 

Relativement à la 1ère, à quoi doit-on s’attendre à cette 2e édition ? 

Nous avons une grande surprise. Mais dans les grandes lignes, ce sera à nouveau des diasporas, des Ivoiriens de l’étranger qui ont été repérés pour leur côté exceptionnel, à qui nous allons remettre des trophées de façon très officiels pour qu’ils puissent être fiers  de leur expérience. 

Est-ce que vous tirez une leçon de cette 1ère édition ? 

A lire aussiYopougon/Cohésion sociale/ Claude Sahi ramène la paix au sein de la diaspora DAN

Je tire plusieurs leçons. C’est la 1ère fois que nous organisons un événement comme ça. Il faut avoir plus de rigueur sur la gestion des petits détails. Encore plus de travail sur la façon dont nous allons présenter la 2e édition. L’année dernière nous avons fait une présentation à la presse en septembre et après l’événement, le 10 décembre. Là nous allons faire une présentation à la presse en septembre à Abidjan. Nous allons beaucoup plus communiquer en amont sur l’événement, plus que ce qui a été fait l’année dernière. 

Est-ce qu’il y a des innovations pour cette prochaine édition ? 

D’abord l’innovation, c’est que nous serons à Bruxelles.  Après il y aura d’autres innovations, mais à la présentation de septembre face à la presse, nous allons les dérouler. La 2e édition sera encore plus belle et je suis déjà très fier de travailler avec Marie Laure N’Goran. 

La prochaine édition aura lieu à quelle date ?

C’est en fin novembre et ça aura lieu à Bruxelles. La conférence de presse sera dans la 1ère quinzaine à Abidjan. 

 

Réalisée par Joël DALLY

Newsletter
Inscrivez-vous à notre lettre d'information

Inscrivez-vous et recevez chaque jour via email, nos actuaités à ne pas manquer !

Veuillez activer le javascript sur cette page pour pouvoir valider le formulaire