Ils étaient 14 apprentis topographes ce samedi a avoir reçu les conseils de leur ministre de tutelle, avant leur départ en France. Ils ont été retenus parmi 130 jeunes du programme de ‘’L’école de la deuxième chance’’ initiée, par le ministère en charge de l’enseignement technique. Cette promotion de 130 apprenants bénéficiera d’une formation professionnelle répartis en 8 filières dont, la chaudronnerie, le coffrage bâtiment, la conduite d’engins, la maçonnerie, la mécanique, la topographies et de la photographie-caméra. Ceci, au centre de Formation continue des travaux publics (CFCTP) d’Egletons en France. Une première vague de 24 apprentis-conducteur d’engins s’étaient rendus au pays de Macron dans le même cadre. Ce, dans les métiers du bâtiment, la photographie et de la caméra. A entendre N’Guessan Koffi, le programme de ‘’L’école de la deuxième chance ‘’ est une réalité et ne s’arrêtera pas de sitôt.
« Notre ambition est de former aux métiers tous ces jeunes déscolarisés, diplômés sans-emploi ou mal insérés. (…). Le Gouvernement sera là pour aider chaque jeune de ce pays. C’est pourquoi, notre programme s’appelle ‘’L’école de la deuxième chance’’. Le président Alassane Ouattara veut à travers ce programme donner de l’espoir aux jeunes », a soutenu le ministre.
Une troisième vague d’apprentis dont 20 mécaniciens et 38 formateurs dans les métiers du bâtiment dont 6 gestionnaires de centres de formation est également attendue dans les mois à venir à Egletons et Bordeaux.
Conscients de l’opportunité qui leur est offerte, ces apprentis ont rassuré le ministre de ne ménager aucun effort afin d’être disposé à apprendre les cours qui leur seront dispensés.
‘’L’école de la deuxième chance’’ a été initiée par l’Etat ivoirien afin d’offrir une seconde chance aux jeunes sortis trop tôt du système scolaire, mais désireux d’apprendre un métier ou de se diriger vers l’auto-emploi.
L’objectif de ce programme est de résorber le chômage par le biais de la qualification et à améliorer la compétitivité des entreprises. Il permettra d’ici 2030 à fournir des compétences professionnelles à des jeunes adultes de 16 à 35 ans sans qualification ou mal insérés professionnellement. Ce, afin de les aider à construire un parcours professionnel et à se projeter dans l’avenir.
Bema Bakayoko