À l'occasion des festivités de fin d'année, les transporteurs réunis au sein de la Coordination nationale des gares routières de Côte d’Ivoire (Cngr-Ci) relève des conséquences de cette fermeture sur leurs activités. A leur siège à Adjamé gare (Gbèba), elle a animé un point de presse, le 24 décembre dernier, pour statuer sur cette du gouvernement ivoirien.
« Depuis le 20 mars 2020, des cars de voyage sont stationnés. Plus de 200 compagnies de transport sont fermées, mettant ainsi au chômage plus de 20 000 personnes. Les déplacements entre les pays limitrophes sont quasi inexistants, ou donnent lieu à d'autres formes de transport illégales », a déploré le premier responsable de la Cngr-Ci, Touré Adama.
Il plaide donc auprès du « Président de la République, Alassane Ouattara, afin que les frontières terrestres soient ouvertes » tout en espérant que la réalisation de ce vœu soit leur beau cadeau de fin d'année 2022.
Face à la pandémie du Covid-19, la Côte d'Ivoire a mis en place une stratégie d'atténuation, en adoptant notamment des mesures de politique économique
Un Plan de Soutien économique, Social et Humanitaire évalué à 1700 milliards de FCFA, soit environ 5% du PIB, a été mis en place afin d’atténuer l’impact de la pandémie sur les populations et les acteurs économiques des secteurs formels et informels et préparer une reprise rapide des activités à la fin de la pandémie. Ce plan se décline en trois principaux axes à savoir, (i) les mesures de soutien aux entreprises, (ii) les mesures d’appui à l’économie et (iii) les mesures sociales en faveur des populations.
Cependant, la fermeture des frontières due à la COVID-19 a même contribué énormément à la baisse de la contrebande.
Joël Dally