Politique

Diffusion de fausses informations sur le Président Ouattara : Une enquête révèle des liens avec des acteurs burkinabés et l’opposition ivoirienne

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L'Agence Nationale de Sécurité des Systèmes d'Information (ANSSI) a récemment publié un rapport détaillant les origines d'une campagne de désinformation ayant circulé sur les réseaux sociaux concernant "le décès" du président Alassane Ouattara les 30 et 31 mars 2025. Cette enquête met en lumière l'implication d'individus au Burkina Faso et des membres de l'opposition ivoirienne dans la propagation de fausses informations.

Les investigations menées par l'ANSSI révèlent, par ailleurs, que des Ivoiriens vivant à l'étranger ont joué un rôle clé dans la diffusion de rumeurs concernant le décès présumé du chef de l'État. L'objectif de cette manœuvre était clair : semer le doute et déstabiliser l'opinion publique 

Parmi les personnes citées, nous avons  l'activiste Adrien Vabé, proche du Parti Démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), Maïmouna Camara, alias La Guêpe, et Souley de Paris, tous deux affiliés au défunt mouvement Générations et Peuples Solidaires (GPS). Ces individus ont été identifiés comme ayant contribué à la propagation de la fausse information.

L'enquête a également mis en lumière l'existence de plusieurs faux profils qui ont agi en tant que trolls. Parmi eux se trouvent des comptes tels que "Ma Patrie Mon Combat" et "Esprit Africain", qui ont ouvert le bal de cette désinformation le 30 mars. Le lendemain, Adrien Vabé et Maïmouna Camara ont intensifié leurs publications, multipliant les annonces du décès du président avec des narratifs et infographies identiques à ceux des faux profils.

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Un profil notoire, Tingin-Biiga, administrateur d'un groupe d'activistes burkinabés sur Facebook, a diffusé une fausse capture d'écran attribuée à France 24, annonçant le décès du président, ce qui a rapidement pris une ampleur virale. Cette capture a été relayée par divers faux comptes, presque tous du Burkina, qui ont utilisé des visuels falsifiés attribués à des médias réputés tels que Jeune Afrique, afin de donner une apparence de crédibilité à leurs affirmations.

L’ANSSI a établi que les comptes impliqués dans cette campagne de désinformation sont principalement liés au Burkina Faso et à ses soutiens. Une cartographie des acteurs a permis de définir leurs rôles dans la diffusion de cette information fallacieuse. 

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L'ANSSI annonce un ensemble de mesures visant à réduire l'influence des fausses informations sur les réseaux sociaux.  Les autorités ivoiriennes demeurent déterminées à prendre des mesures fermes contre de telles manœuvres et à protéger l'intégrité de l'information dans le pays.

Bema Bakayoko

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