La première raison évoquée par le président de la FNJCI est la violence verbale utilisée par des leaders de l’opposition au cours de cette période. En effet, selon le constat du président de la FNJCI, les opposants à travers les propos, qu’ils ont tenus au cours de cette période, ont fait le lit d’une crise électorale. Du moins ils ont préparé psychologiquement les jeunes à des manifestations, qui vont remettre en cause le processus électoral.
Traoré Brahima note que les opposants ont mené une campagne basée sur une méthode démagogique à travers des médias, en sensibilisant au non-respect des normes et des valeurs constitutionnelles et politiques.
Rien d'autre que pour préparer les jeunes à créer la chienlit, provoquer le désordre social et la confrontation à l’occasion de ce scrutin en Côte d’Ivoire. Il en veut pour preuve des propos tenus par Damana Pickass, le deuxième Vice-président du conseil stratégique et politique en charge de la mobilisation de la jeunesse et de la fête de la renaissance du Parti des Peuples Africains Côte d’Ivoire (PPACI). Celui-ci a, selon Traoré Brahima, soutenu que les militants de son parti vont se manifester si d’aventure la candidature de Laurent Gbagbo, le président du parti, n’est pas retenue pour la présidentielle d’octobre 2025.
Le président de la FNJCI, Traoré Brahima, invite alors les jeunes de Côte d’Ivoire à ne pas écouter le « chant » de ces personnes. Mais plutôt à se détourner de leurs discours violents, qui sont à même d’embraser le pays.
La deuxième raison avancée par le président de la FNJCI est le non-respect des engagements pris par certains leaders politiques au cours des périodes électorales. « Les jeunes qui constituent le fer de lance de toutes les campagnes électorales, sont laissés pour compte. Quand les jeunes finissent de battre campagne, en cas de victoire, ils sont oubliés au cours du temps que dure le mandat de l’élu. C’est à l’approche de la prochaine élection qu’on retourne vers ceux-ci pour les utiliser pour la même cause. Quand un jeune se rend compte qu’un de ses proches parents a vécu une telle situation, il n’est pas motivé à aller s’inscrire sur la liste électorale. Il est démotivé », martèle-t-il.
Il invite de ce fait la société civile les partis politiques au respect des normes et des valeurs constitutionnelles, et aussi de leurs promesses pour l'avenir de la nation et à s'engager dans la vision du président de la République, Alassane Ouattara, dont le gouvernement fait une part belle à la promotion de la jeunesse à travers le ministère de la Promotion de la jeunesse, de l’Insertion professionnelle et du Service civique, conduit de fort belle manière le ministre Mamadou Touré.
Aristide Otré