Politique

Formation du nouveau  gouvernement: Ce qui a vraiment changé

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Robert Beugré Mambé a maintenu une bonne frange des membres de l’équipe sortante. (Ph : DR)
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On aurait tort de penser que le nouveau gouvernement n’est qu’une réplique du précédent, vu que plusieurs visages connus y sont encore reconduits. Mais, à bien y regarder, ce gouvernement présente quelques changements notables.

D’abord, on note le départ de certains membres de l’ancienne équipe de Patrick Achi. Il s’agit de Kandia Camara, l’ex-ministre des Affaires étrangères, partie occuper la présidence du Sénat. Est parti aussi, Zoro Epiphane Ballo, nommé à la tête de la Haute autorité pour la Bonne Gouvernance. A ces départs connus depuis quelques jours, s’ajoutent ceux de Danho Paulin, ministre des Sports de l’ancienne équipe gouvernementale dirigée par Patrick Achi, de Kouadio Konan Bertin, alias KKB, naguère ministre de la Réconciliation nationale et Jean-Luc Assi, qui était en charge du ministère de l’Environnement et du Développement durable. 

Ces anciens qui ont été renforcés

Par ailleurs, ce qui frappe dans cette nouvelle équipe, c’est l’entrée de 5 nouveaux visages : Kacou Houaja Léon Adom, nommé ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur ; Jacques Assahoré Konan, fait ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique et Ibrahim Khalil Konaté, nommé ministre de la Transition numérique et de la Digitalisation, Adjé Silas Metch, nommé ministre délégué auprès du Premier ministre, ministre des Sports et du Cadre de vie, chargé des Sports et du Cadre de vie et Wautabouna Ouattara, ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine, des Ivoiriens de l’extérieur, chargé de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur.

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L’autre changement notable dans ce gouvernement, c’est le fait que certains ministres reconduits aient vu leurs portefeuilles étoffés. En d’autres termes, soit leurs champs d’action se sont étendus, soit leur poids dans l’ordre protocolaire a été renforcé. Il s’agit de Kobenan Kouassi Adjoumani, désormais ministre de l’Agriculture, du développement rural et des productions vivrières. Il a désormais à charge les « ressources vivrières », de Kaba Nialé qui, en plus du Plan et du Développement, hérite de l’Economie. Ce qui fait désormais d’elle, ministre de l’Economie, du Plan et du Développement. Quant à Siandou Fofana, qui a le département du Tourisme, se voit ajouter le volet Loisirs. Il en va de même pour Myss Belmonde Dogo, qui a désormais en charge, la cohésion nationale qui avait été confiée à KKB. Elle est, à ce titre, ministre de la Solidarité, de la Lutte contre la pauvreté et de la Cohésion nationale. Même chose pour Mamadou Sanogo, qui s’occupe désormais du ministère du Patrimoine, du Portefeuille de l’État et des Entreprises publiques. Autre changement : Anne Désirée Ouloto, désormais ministre d’État, ministre de la Fonction publique et de la Modernisation de l’Administration.

Ceux qui ont perdu des plumes

À l’opposé, quelques-uns ont vu leurs charges diminuées. Il s’agit d’Amadou Coulibaly, porte-parole du gouvernement. Il n’a plus sous sa tutelle, l’économie numérique. Il va se consacrer exclusivement à la « Communication ». Il y a également le ministre Souleymane Diarrassouba qui se voit rentier la Promotion des PME. Il devient à cet effet, ministre du Commerce et de l’Industrie.

Pour le reste, la plupart des membres de l’ancienne équipe Achi ont été reconduits dans leurs mêmes fonctions. Ce sont, entre autres, Mamadou Touré, ministre de la Promotion de la jeunesse, de l’Insertion professionnelle et du Service civique ; Téné Birahima Ouattara, ministre d’État, ministre de la Défense ; Vagondo Diomandé, ministre de l’Intérieur et de la sécurité ; Mamadou Coulibaly Sangafowa, ministre des Mines, du pétrole et de l’énergie ; Bruno Koné, ministre de la Construction, du logement et de l’urbanisme ; Amadou Koné, ministre des Transports ; Pierre Dimba, ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle ; Sidi Tiémoko Touré, ministre des Ressources animales et halieutiques ; Mariatou Koné, ministre de l’Education nationale.

 

Aristide Otré

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