Le président de la République s’est félicité de cet important appui du FMI au cours du conseil des ministres. « Pour ce qui est du programme conclu avec le Fonds monétaire international, le chef de l’Etat s’est félicité de ce que le Fonds ait donné un suite favorable à la demande de financement de ce programme que notre pays lui avait adressée, en consentent à lui apporter un appui de 3,6 milliards de dollars, soit un peu plus de 2 000 milliards FCFA, correspondant à 400% de notre quotte part », a relevé le porte-parole du gouvernement.
La gestion et le leadership du président encore récompensés
Commentant ce geste fort qui témoigne de la confiance placée en l’économie ivoirien, le chef de l’Etat, selon le ministre de la Communication et de l’économie numérique, a déclaré : « le chef de l’Etat a fait remarquer qu’un tel niveau de financement traduit la confiance du Fonds monétaire international en notre pays ». Autrement dit, c’est bien là la preuve que la gestion du pays par le chef de l’Etat et son leadership restent fort appréciés par les organismes financiers internationaux au point que la Côte d’Ivoire puisse bénéficier d’un financement qui va bien au-delà de ses prévisions.
Pour ce qui concerne la mission du chef du gouvernement en Chine, le ministre Amadou Coulibaly a laissé entendre que : « le président de la République s’est félicité de l’invitation du Premier ministre Patrick Achi à cet important forum. Le chef de l’Etat a exprimé ses vifs remerciements au Président Xi Jing Ping et au gouvernement chinois pour l’honneur qui a été fait à la Côte d’Ivoire, et a salué l’excellence des relations de coopération qui unissent nos deux pays ». Toujours selon le porte-parole du gouvernement, Alassane Ouattara n’a pas manqué de féliciter Patrick Achi et la délégation qui l’a accompagné. Et cela au regard de « la qualité de leur participation à ce forum ».
Les membres du gouvernement interpellés
Après ces différentes remarques, le locataire du palais présidentiel, selon le porte-parole du gouvernement, a encouragé les membres du gouvernement à poursuivre sur cette lancée pour donner plus de crédit à la gouvernance ivoirienne. « Après avoir adressé ses félicitations au Premier ministre et à l’ensemble du gouvernement pour l’atteinte de telles performances, le chef de l’Etat les a exhortés à poursuivre les efforts, afin de renforcer le crédit que notre gouvernance inspire tant à l’ensemble des bailleurs de fonds qu’à la population ivoirienne », a mentionné Amadou Coulibaly. Poursuivant, il dira : « Il a invité le gouvernement à d’avantages de rigueur et au strict respect des règles de bonne gouvernance ».
Parlant de bonne gouvernance, le porte-parole du gouvernement a tenu à faire des précisions concernant de nouvelles nominations, qui viennent d’être faites dans l’administration, surtout qu’une question lui a été posée concernant les cas du Fonds d’entretien routier (FER) et de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI). « Il y a environ un an, il y avait quelques soupçons de mauvaise gouvernance dans certaines structures, le gouvernement a diligenté des audits. Il va sans dire que si ce qui se disait est avéré, le gouvernement saura prendre les mesures nécessaires en diligentant des audits pour pouvoir infirmer ou confirmer ce qui était en train d’être dit. J’ai coutume de dire de ne pas nous laisser embarquer par tout ce qui peut apparaître comme de la rumeur. (…) Je n’ai pas pour ma part officiellement entendu dire qu’il y avait des problèmes au FER ou à la RTI », dira-t-il pour couper court.
Pour le volet agricole, et singulièrement pour ce qui concerne le cacao, on note, selon le ministre Amadou Coulibaly, que « Le revenu brut cumulé perçu par les producteurs de cacao en 2022 est estimé à 2 038 milliards FCFA pour un prix garanti bord champ moyen de 852 FCFA/Kilo sur la campagne 2021-2022, soit une hausse de 7,29% ». Quand la production de cacao en 2022 s'établit à 2,4 millions de tonnes contre 2,2 millions de tonnes en 2021 soit une hausse de 5,85%. Le gouvernement a annoncé, par l’entremise de son porte-parole, qu’il interdit à partir de ce jour l’exploitation, de la coupe, du transport, de la commercialisation et de l’exportation du bois de veine.
Aristide Otré