Au terme des échanges, le chef de mission du Fmi, Olaf Unteroberdoerster a confié que l’Agriculture joue un rôle important dans le développement d’un pays. Raison pour laquelle, il a souhaité rencontrer le ministre ivoirien en charge de ce département. Il a indiqué qu’à travers ces échanges, lui et sa délégation s’imprègnent des réalités de l’Agriculture ivoirienne. Pour sa part, le ministre d’Etat, Kobenan Kouassi Adjoumani s’est dit très satisfait de cette rencontre, parce qu’il voit la volonté du Fmi de soutenir l’économie Agricole Ivoirienne. Mais pour le faire, il fallait qu’il vienne s’enquérir des réalités sur le terrain. Selon lui, les échanges ont permis de passer en revue les programmes de développement du secteur agricole. Cela part des productions vivrières en passant par les produits d’exportation jusqu’à la phase de la transformation. « Nous avons fait savoir que la Côte d’Ivoire est un pays agricole et donc son économie repose aussi sur l’Agriculture, par conséquent, nous avons besoin d’appui dans ce que nous faisons.
Nous avons fait savoir au représentant du Fmi, également, qu’au niveau de la Côte d’Ivoire, la crise en Ukraine, la maladie à Covid-19 ont fortement impacté notre agriculture par rapport à certains intrants qui n’étaient plus réguliers pour être mis à la disposition des producteurs en raison de leur coût élevé et de leur disponibilité qui se fait rare » a souligné le Ministre d’Etat Adjoumani. Et d’ajouter « A l’émissaire du Fond monétaire, nous avons parlé des produits de rentes tels que le cacao, la noix de cajou, le coton où la Côte d’Ivoire occupe la place leader de la production mondiale. La question de la modernisation de notre agriculture a fait aussi l’objet d’échange avec notre hôte » . Toujours selon lui, la Côte d’Ivoire dispose de plans d’eaux extraordinaires mais elle a besoin de la canalisation pour les conduire jusque dans les plantations pour produire de façon intensive en toute saison. Le ministre d’Etat, a évoqué par la suite la politique de transformation mise en place par le président de la République, Alassane Ouattara, qui fait qu’aujourd’hui le pays occupe le rang mondial de premier broyeur de fèves de cacao. Au niveau de la noix de cajou, le pays est le premier pays transformateur de l’amende de cajou au niveau de l’Afrique et 3ème au monde, a précisé le ministre d’Etat.
Joël DALLY avec Sercom MEMINADER