De retour de la CPI: Blé Goudé découvre la magie de Ouattara, le bâtisseur dans sa région

Depuis 2010, Charles Blé Goudé a pu enfin fouler le sol de sa région natale. Il a été chaleureusement accueilli par les siens et il s’est engagé à faire leur bonheur, parce que, dit-il, « Mon nom est un chèque et ce chèque va profiter à Guibéroua ». Qu’à cela ne tienne. Mais ce qui a certainement frappé l’ancien leader syndical, c’est la magie que le régime du président Alassane Ouattara a opérée dans la Côte d’Ivoire en général, et dans la région de Gagnoa, en particulier. Blé Goudé n’en a pas parlé au cours des différentes rencontres qu’il a eues avec ses parents.

Mais ceci est une vérité irréfragable. Le président du COJEP, en termes de comparaison, s’est certainement rendu compte qu’il y a une différence abyssale entre les dix années de Ouattara (2011-2021) et les dix années de son mentor Laurent Gbagbo (2000-2010). L’on dira que le rôle d’un président, c’est de bâtir et développer le pays. Le faire, c’est donc le train qui arrive à l’heure. Mais, c’est justement à ce niveau que Ouattara a fait la différence. Ayant pris le pays dans un chaos généralisé en 2011, Ouattara a instauré une politique de développement inclusif qui n’a épargné aucune localité du pays. Déjà, sur la route pour rallier Gagnoa, après la bifurcation de l’autoroute du Nord, Blé Goudé a dû se rendre compte que le bitume sur lequel il a roulé jusqu’à Gagnoa, n’avait rien à voir avec les gros nids-de-poule du temps de la Refondation. L’on a encore en mémoire que la voie menant à Gagnoa était si mauvaise au point où pour se rendre dans son village, Gbagbo lui-même était obligé d’emprunter un autre tronçon. Dix années après, ceci constitue un très lointain souvenir. Et ça, c’est la magie de l’administration Ouattara.

Mieux, à Guiberoua, sur les terres de ses ancêtres, Blé Goudé a dû apercevoir les traces du bâtisseur Ouattara. Depuis l’indépendance, c’est sous Ouattara que, pour la première fois, un Premier ministre a foulé le sol de Guiberoua qui est pourtant l’une des plus vieilles circonscriptions administratives de la Côte d’Ivoire.  Du temps de la Refondation, Gagnoa était l’épicentre du pouvoir avec des cadres à des postes très élevés dans la République. Mais, c’est sous Ouattara qu’un chef du gouvernement a mis les pieds à Gagnoa pour la première fois dans le cadre d’une visite de travail. Il s’agit du déplacement effectué en juin 2018 par feu, le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly. C’est d’ailleurs, à partir de cette date que le développement s’est accéléré. C’est au cours de cette visite que le Premier ministre a posé la première pierre du pont métallique de Basséhoa. Aujourd’hui, Blé Goudé découvre ce pont qui est opérationnel et qui a coûté 780 millions de F CFA. Au niveau de l’électrification, deux grands quartiers de Guiberoua que sont Tapé Agui et Sokoura, sont sortis de l’obscurité. L’extension du réseau électrique se poursuit dans tous les autres quartiers de la ville. Blé Goudé a dû se rendre compte, puisqu’au quartier résidentiel, un poteau a même été planté devant sa résidence. Plus de 1500 compteurs à carte ont été distribués aux populations grâce à la politique sociale du gouvernement. Au niveau de l’adduction en eau potable, Guiberoua qui a connu une explosion démographique, est sur le chemin de la renaissance. Avant 2011, la ville qui connaissant de sérieux problèmes de ravitaillement en eau avec moins 200 mètres cubes par jour, bénéficie aujourd’hui, d’un approvisionnement de plus de 500 mètres cubes par jour.

Soit plus du double en dix ans.  Mieux, deux forages ont été construits et le château d’eau est en réhabilitation en attendant la construction d’un nouveau avec une capacité d’alimentation plus grande. Au niveau des hommes, Blé Goudé qui a certes, appartenu à un gouvernement qui n’avait aucune légitimité, s’est rendu compte que depuis l’indépendance, c’est sous Ouattara que, pour la première fois, un cadre de Guiberoua a été nommé ministre dans un gouvernement de la République. Il s’agit de Myss Belmonde Dogo qui siège au Conseil des ministres depuis 2019 et fait la fierté de toute la région du Goh en général, et de Guiberoua, en particulier. Aujourd’hui, tous les espoirs de Guiberoua reposent sur les épaules de la Ministre de la Solidarité et de la lutte contre la pauvreté.  La ministre Myss Belmonde Dogo, grâce à la confiance que placent le président de la République et le Premier ministre en elle, ne cesse de poser des actions pour l’essor de Guiberoua et l’amélioration des conditions de vie de ses parents. À titre d’exemple, au début de l’année 2022, elle a inauguré le Palais des Chefs traditionnels du Grand Guibéroua, qui est une grande première dans la région. Cet acte permet aujourd’hui aux chefs traditionnels de jouer pleinement leurs rôles de garants de la tradition et d’intermédiaires avec l’administration.

Sur la valorisation du capital humain, Blé Goudé a découvert également que Ouattara a réalisé des prouesses pour l’amélioration des conditions de vie de ses jeunes frères et sœurs. Pour seulement les deux dernières années, c’est-à-dire 2020 et 2021, ce sont 386 jeunes qui ont été sortis de la précarité à Guiberoua et les localités environnantes pour un montant global de 121,5 millions de Francs CFA. Ce ne sont pas des chiffres en l’air. La liste des bénéficiaires et les contacts des jeunes ayant été impactés en seulement deux années, sont disponibles et peuvent être consultés. Les montants perçus pour les projets d’entreprise et les stages effectués sont également disponibles. (Confère le tableau synthétique ci-dessous)

À côté des jeunes, les femmes ont également bénéficié des Fonds d’appui aux femmes de Côte d’Ivoire (FAFCI) de la Première dame qui a permis à des milliers de femmes d’entreprendre des activités génératrices de revenus.  Au niveau du capital humain, on peut certes, dire que beaucoup reste à faire à Guiberoua, mais depuis l’arrivée de Ouattara au pouvoir, l’on peut dire qu’il y a eu des grandes avancées, contrairement aux dix années de Laurent Gbagbo.

Kra Bernard