Politique

Il y a 2 ans, la désobéissance civile: L’histoire d’un vrai coup d’Etat avorté

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Deux années après la fameuse parenthèse du Conseil national de transition qui était un projet insurrectionnel de l’opposition contre le président Alassane Ouattara, les Ivoiriens sont passés à autre chose. Le pays a retrouvé son rythme de développement. Les investisseurs affluent de partout. Certains parmi ceux qui étaient dans un projet insurrectionnel sont de retour à la maison. Retour sur l’histoire d’un projet dont le but de renverser Ouattara.

Deux années après, les Ivoiriens ont le droit de savoir sur un certain nombre d’événements dont le souvenir est encore frais dans leur mémoire. Surtout que nous sommes à une année des élections locales et certains propagandistes et conspirationnistes d’hier veulent subtilement se faire passer pour des agneaux alors que dans un passé pas du tout lointain, ils s’étaient associés à un projet de déstabilisation. Il faut avoir le courage des mots, ce qui se cachait derrière le CNT de l’opposition n’était ni plus, ni moins qu’un vrai coup d’état qui a été éventé.

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Dans la période de la présidentielle d’octobre 2020, la Côte d’Ivoire a frôlé le pire. Pas par le fait d’ennemis extérieurs, mais par le fait d’opposants qui, en panne sèche de stratégies politiques et à défaut de pouvoir challenger Ouattara dans les urnes avaient juré de le renverser par les armes. Mais dans une discrète efficacité, les fins limiers de la Gendarmerie, de l’Armée et de la Police sont parvenus à annihiler tous ces projets insurrectionnels. A la vérité, l’opposition était dans un schéma. Selon des informations de première main en notre possession, entre juillet et décembre 2020, quatre tentatives de coup d’états ont été éventés. Le quatrième est intervenu quatre mois après décembre 2020 qui était la date butoir des ennemis de la paix pour débusquer Ouattara du Palais. Selon nos sources, la première tentative a eu lieu en juillet 2020. Le cerveau de cette opération était l’ancien député de Dabou Sess Soukou Mohamed, dit Ben Souk. Ce dernier était appuyé sur le plan militaire par un ancien instructeur de la Gendarmerie. Peu de temps après, grâce à la collaboration policière, Ben Souk a été arrêté au Mali le 10 août 2021.

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Aujourd’hui, avec le nouveau développement de l’actualité, Ben Souk a été libéré et offre ses ‘‘loyaux’’ services à la junte malienne. Le cerveau de de cette opération était le capitaine Allah Kouakou Léon qui avait des relais aussi bien dans l’Armée que dans la Police. Lui étant hors du pays, un gradé de la gendarmerie au camp commando d’Agban et un commissaire de Police dans la commune de Koumassi faisaient partie de ses hommes sur le terrain. Ces derniers ont d’ailleurs été mis aussi aux arrêts. Le troisième putsch devrait être particulièrement sanglant et devrait intervenir dans le mois de décembre 2020. La quatrième et dernière tentative est intervenue dans le mois d’avril 2021 avec l’attaque du camp Génie de N’Dotré. Ceci était l’œuvre 12 mercenaires recrutés au Liberia. Au départ, les recruteurs ne leur ont pas donné les détails de l’opération. C’est une fois sur place et quelques mois après qu’ils ont été embarqués dans cette aventure. Fort heureuse[1]ment, la loyauté et le professionnalisme des forces de défense et de sécurité a permis d’éventer tous ces coups. Deux année après, les faits sont toujours là. Beaucoup d’eau a certes coulé sous le pont, mais nous ne devons pas oublier d’où nous venons parce que l’histoire est un témoignage…

Kra Bernard

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