Cette visite qui, selon lui, s’inscrivait dans un cadre purement technique, a été l’occasion pour le Chef du Gouvernement, ministre des Sports et du Cadre de vie, de taper du poing sur la table. Avant de procéder à la visite à proprement dite, Robert Beugré Mambé a situé le cadre. « Nous sommes venus pour regarder avec les techniciens, des points précis. Depuis que le Président nous a demandé de prendre les choses en main, nous avons envoyé plusieurs missions de très haut niveau dans les différents stades et villes où se déroulera la CAN, en soutien au travail remarquable déjà engagé par le BNETD, l’ONS, le COCAN et la FIF, tous soutenus par les autorités locales des différentes villes hôtes. Nous avons aujourd’hui, le point précis dans toutes les villes », a-t-il informé, avant de tenir un discours de fermeté. « Au basketball, c’est le ‘‘money time’’. Faites très attention, nous allons veiller à tous les détails. Si un ingénieur signale quelque chose, nous serons alertés directement et nous prendrons nos responsabilités. Le BNETD, l’ONS, nous avons tout compilé et nous savons aujourd’hui, ce qu’il faut corriger. Nous comptons sur les entreprises.
Le Président de la République a fait de gros efforts financiers, vous ne pouvez l’imaginer. Le moment viendra où nous allons faire le point de tout. Le Chef de l’État souhaite que cette fête soit totale et elle le sera », a clamé le Premier ministre. Après avoir passé en revue, les points qu’il a lui-même qualifiés de préoccupants, le chef du Gouvernement s’est montré très catégorique. « Nous avons regardé avec les entreprises, le BNETD, les ingénieurs et nous avons déterminé des repères de dates. La première, c’est le match de la Côte d’Ivoire contre Les Seychelles. Le dispositif qui doit nous conduire à ce match dans des excellentes conditions a été planté, adopté. Deuxième point, le dispositif qui doit nous permettre d’offrir un stade sans problème, a été planté. Nous avons donné des dates aux entreprises, elles le savent. Par conséquent, au terme de ces deux échéances, en principe, on ne devrait plus avoir de problème au Stade Ebimpé. C’est une exigence et nous n’avons pas le choix. Il s’agit de la Côte d’Ivoire du Président Alassane Ouattara », a-t-il martelé. Par ailleurs, toujours dans sa mission d’offrir au monde, une CAN exceptionnelle, Robert Beugré Mambé a dressé un chronogramme de rencontres avec les forces vives de la Nation. Ces rencontres d’échange, selon le Premier ministre, débutent avec les médias, la semaine prochaine : « Je remercie la presse qui s’est mobilisée aujourd’hui. Je profite pour informer que nous avons prévu une série de rencontres avec les médias.
Nous allons débuter avec les directeurs de publication. Ensuite, ce sera les responsables des médias en ligne ». Après les journalistes, Robert Beugré Mambé compte échanger respectivement avec « les anciennes gloires du football, les artistes, la jeunesse ivoirienne, les femmes dans les marchés, les transporteurs, les leaders d’opinion. Ensemble, pour que nous épousions la même vision pour cette grande célébration sportive, qui va être une occasion de montrer au monde entier, qui sont les Ivoiriens avec leur grande hospitalité et leur joie de vivre. Surtout, l’amitié que les Ivoiriens expriment à l’égard de tous les pays sans exception ». Le chef du Gouvernement a poursuivi : « Toutes les délégations seront les bienvenues. Nous ne savons faire qu’une seule chose : bien accueillir. Nous allons rencontrer les religieux, pour que nous puissions confier ce qui sera fait, à l’ineffable. Il faut que chaque Ivoirien se sente concerné, car nous sommes embarqués dans le même bateau. Les journalistes, je sais le rôle qui est le leur, dans la compréhension de la beauté de cette compétition. Nous allons leur demander de jouer pleinement leur partition comme ils savent le faire ». Pour lui, l’engouement autour de la CAN en Côte d’Ivoire monte chaque jour. « Nous avons des échos selon lesquels, les demandes d’accréditations sont nombreuses. Nous sommes à plus de 4000 dans le monde et 800 en Afrique. De nombreuses chaines de télévision continuent de demander la retransmission intégrale des matches. Depuis le Brésil jusqu’à l’Europe de l’Est, en passant par l’Extrême-Orient. Ça va être une grande fête », a-t-il promis.
Manuel Zako