Imprégner toutes les couches sociales et économiques dans l’organisation de la CAN 2023, tel est l’objectif d’Albert François Amichia, président du COCAN. Après avoir rencontré le gotha du secteur privé ivoirien, c’est le tour des garants des us et coutumes. A 6 mois de la grand-messe, bilan et perspectives de l’organisation ont été déroulés face aux chefs traditionnels. Une innovation sera de mise avec un projet dit ‘’héritage’’. Un ensemble de biens matériels et immatériels, acquis et construit à l’occasion de l’organisation de la CAN pour servir aujourd’hui et demain. Il comprend 6 axes dont le capital humain, c’est-à-dire, un vivier de jeunes ivoiriens dotés d’une expertise dans l’organisation d’événements sportifs d’envergure internationale, la durabilité des infrastructures, l’attractivité et le développement du territoire, le respect de l’environnement l’engagement, l’inclusion et l’éducation, la co-construction de la mémoire de la CAN à travers la réalisation d’une exposition mémorielle sur le football. Également, l’instauration des comités locaux du COCAN pour associer les populations, les collectivités locales et les administrations locales des villes hôtes (Abidjan, Yamoussoukro, San-Pedro, Bouaké et Korhogo) pour l’organisation et la mobilisation à l’effet de donner l’aspect festif et populaire à cet effet événement sportifs qui attend des millions de personnes.
Phase pré-opérationnelle
Plusieurs opérations ont déjà été lancées à cet effet. Le lancement du COCAN Business Club qui est un cadre d'échange et d’interaction avec le secteur privé sur les opportunités offertes par l’organisation de la CAN 2023. L’organisation de 2 visites d’études de conformité des infrastructures sportives à Ebimpé, Yamoussoukro et Bouaké. Le processus de sélection de la mascotte qui est achevé après son lancement depuis le 31 mars 2022, l’appel à proposition et le dépouillement des offres. Le positionnement du COCAN au plan national à travers des rencontres sectorielles, des audiences avec plusieurs personnalités issues de toutes les couches socio-professionnelles ainsi que les parties prenantes à l’international également en participant à des grands événements sportifs, l’organisation d’un séminaire avec les délégués des stades de l’Office national des sports et de leurs adjoints de l’ensemble des sites de compétition.
La phase pré-opérationnelle sur sites démarrera dans quelques semaines. Le COCAN compte basculer progressivement ses activités sur les sites des villes hôtes, entamer le recrutement des équipes locales et procéder à l’installation des comités locaux du COCAN dans les villes qui accueilleront la CAN et aussi procéder au recrutement des volontaires.
La phase opérationnelle
Cette phase interviendra à 03 mois de la compétition. Au cours de cette étapes, les périmètres des sites seront fermés et les accès ne seront accordés qu’aux seules personnes habilitées à y travailler. Les activités de cette phase sont relatives à l’installation des équipements temporaires, l’habillement des sites, l’installation de la signalétique…
Selon le président du COCAN, cette compétition sera la CAN de l’hospitalité, c’est-à-dire, « respect et tolérance de l’autre dans sa différence et sa diversité culturelle ». Car, la compétition se jouera en 52 matchs sur 30 jours avec plus de 2000 journalistes, plus d’un million cinq cent mille visiteurs et d’un milliard de téléspectateurs à travers le monde. Albert François Amichia s’est engagé à faire de cette CAN, la plus belle de tous les événements qui seront organisés en Côte d’Ivoire.
"Notre CAN, sera la CAN de l’héritage que nous allons laisser à la Côte d’Ivoire au lendemain du 11 février 2024. Un héritage dont l’épine dorsal sera le capital humain compose de jeunes que nous avons formé dans l’organisation de grands événements sportifs internationaux mais également des infrastructures sportives et non sportives de haute qualité, dont nous devrions tous prendre grand soin pour les futures générations et dans la perspective d’autres événements que notre pays pourrait organiser", a-t-il conclu.
Bema Bakayoko