La famille de la pétanque est soufflée par une forte vague d’intempéri
Ce 5 juin alors que la Fédération ivoirienne de Pétanque tenait sa coupe de la fédération, Kouadio Franck, secrétaire général de l’Association des Boulistes de Côte d’Ivoire (ABCI) et ses membres ont marqué leur présence pour avoir des réponses. En premier lieu sur le fait que la Côte d’Ivoire ne peut participer aux compétitions internationales. Le responsable fédéral présent Dr Lakiss Mohamed et ses paires ont piqué une colère noire. Refusant de les recevoir et créant une scène digne d’un marché
Dans la foulée, le commissariat du 2eme arrondissement de Treichville est alerté. Les responsables fédéraux et L’Abci ainsi que le représentant du ministère des sports sont amenés dans le dit commissaire pour en savoir plus
Surpris part la présence des force de l’ordre, il dit ne pas comprendre la posture de la fédération, « nous sommes surpris d’être au commissariat pour une affaire où nous sommes venus pour avoir des réponses et non faire la bagarre » clame d’entrée le SG de l’ABCI, Franck Kouadio dès son retour sur les lieux. N’ayant aucun fait de trouble à l’ordre public ou violence sur un tiers, le commissaire a déclaré son incompétence à gérer ce cas qui se présente explique avec un sourire celui qui a été vu comme un vandale. Dr Lakiss s’est éclipsé de la compétition indiquant aller voir sa fille malade. Une telle posture démontre qu’on nous cache beaucoup de choses. Aujourd’hui est un tournant majeur dans notre lutte du bien-être des boulistes ivoiriens car nous débutons notre combat véritablement et les événements qui viennent de se passer ont eu un effet que nous ne nous attendions pas
« Nous ne pouvons pas comprendre que notre pays soit suspendu et la fédération nous le cache. Dr Lakiss va à des compétitions sous d’autres couleurs alors que sa propre fédération ne peut y aller. Bientôt la coupe du monde va se tenir au Bénin. Nous sommes dans l’incertitude totale. Aucune organisation, aucune communication cela n’est pas normal » décrit le SGA de l’ABCI, Fofan
Avant d’ajouter « ce bureau fédéral est dans un déni qui dit pas son nom. Ils savent bien que nous voulons le bien des boulistes car à la création nous leur avons rencontré. Une autre rencontre était programmée où le président a brillé par son absence. Depuis ce jour nous avons été traités de syndicalistes. Mais aucunement nous ne sommes des syndicalistes car vouloir le bien-être des boulistes que nous sommes n’est pas un signe de syndicaliste mais plutôt comme un tronc pour l’amélioration ». Selon des informations corroborées « le président de la Fédération Ivoirienne de Petanque a démissionné et ce fait est même caché au ministère des sports. Ils avaient promis des terrains au standard international, des meilleurs conditions pour les athlètes, la revalorisation de notre sport mais rien jusqu’à ce jour. Ils ont surfé sur du mensonge.
Le jeu auquel ils jouent est dangereux « nous avons à la tête de notre discipline des gens qui sont bannis à vie de cette discipline au plan mondial. Car ils ont voulu créer une confédération africaine depuis Abidjan alors qu’il en existe déjà. Quand tu rates ton coup d’état tu subis la rigueur du vainqueur. Nous déplorons cette attitude. Les prochaines semaines seront denses car nous irons voir le ministère pour en savoir plus sur cette situation » déclare le numéro 2 des boulistes ivoiriens.
Olivier Yeo