Selon l’Agence Ivoirienne de Presse (AIP), ces derniers, tous des bouviers, étaient impliqués dans plusieurs attaques armées sur les routes et pistes villageoises du département de Téhini (région du Bounkani, Nord-Est ivoirien).
Dirigé par B. Amadou, ce gang opérait avec des kalachnikovs et des fusils à canon scié. Leurs attaques entraînaient régulièrement des pertes en vies humaines, alimentant la psychose chez les usagers de la route dans la zone.
La dernière attaque attribuée à ce groupe remonte au 28 novembre 2024 vers 20H sur l’axe Téhini-Gogo. Ils y ont dépouillé plusieurs motocyclistes et abattu froidement une victime. Toutefois, l’un des otages a réussi subtilement à s’échapper et à alerter la brigade de gendarmerie de Téhini, permettant ainsi une intervention rapide des forces de sécurité.
À leur arrivée, les gendarmes ont essuyé des tirs avant que les assaillants ne prennent la fuite. Seul T. Issouf, l’un des malfrats âgé de 19 ans, perdu dans sa course, a été capturé dans les environs. Ce dernier a plus tard révélé les domiciles de ses complices, ce qui a abouti à leur arrestation. Seul B. Amadou, chef du gang, était encore en cavale.
Grâce à une enquête dirigée par le parquet de Bouna, sa position a été localisée au quartier Tobroura de Doropo, où il a été appréhendé par la gendarmerie le 24 janvier 2025. Cette arrestation marque la fin d’une série de crimes qui avaient troublé la quiétude du département de Téhini.
Au sortir de l’audience de ces criminels qui a enregistré la présence d’une foule nombreuse, les populations ont salué l’efficacité de la gendarmerie nationale et la coordination du parquet de Bouna. Elles ont vu en cette condamnation, un signal fort contre l’insécurité dans le Bounkani, une région à la croisée de deux frontières poreuses avec le Ghana et le Burkina Faso.
La réclusion à perpétuité ou condamnation à vie est une peine qui impose au criminel son enfermement en milieu carcéral jusqu’à sa mort.
JD avec AIP