Société

Dimanche de la solidarité: Le gouvernement partage de la joie avec des enfants vulnérables 

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Au nom de l’Etat, Myss Belmonde a promis soutenir les parents de ces enfants pour les soins médicaux.
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Après une année 2023 danse en activité, la première étape de la Caravane de la solidarité dénommée les ‘’Dimanche de la solidarité’’ a marqué un arrêt dans les communes de Cocody et Marcory.

Ce dimanche 7 avril 2024, la ministre de la Cohésion nationale, de la solidarité et de la lutte contre la pauvreté, Myss Belmonde Dogo, a partagé des vivres, des non-vivres, mais aussi des moments de joie et de bonheur avec les familles visitées. En plus des dons en nature, c’est plus d’un million Fcfa qui a été offert par ledit ministère à ces ménages vulnérables, au nom du gouvernement. A Cocody-Riviera 3, la première étape de cette journée de solidarité a été marquée par la visite chez la famille Allouko, qui est confrontée à une situation depuis des années. En effet, Allouko Jean Camille, 13 ans, est porteur d’une Anomalie génétique du chromosome 21. Cela se traduit par une déficience intellectuelle et un retard dans le développement. Encore appelé Le syndrome de Down, cette anomalie génétique est causée par une division cellulaire anormale entraînant un surnombre du chromosome 21. A cette situation, il faut ajouter celle de la fille ainée, Jennifer, qui souffre également d’une arriération mentale.

A Cocody deux Plateaux, la ministre et sa délégation ont visité la famille du petit  Koné Houd Cheick dit Loulou, 4 ans et demi. Il souffre de L'ostéogenèse imparfaite ou encore appelé maladie des os de verre qui est due à des anomalies sur certains gènes, lesquels affectent la façon dont le corps produit le collagène (une protéine qui contribue à renforcer les os). Enfin à Marcory-Aliodan, Myss Belmonde a décidé d’apporter une aide à la famille Ballo, qui vit dans un état de vulnérabilité avancé. En effet, les frères Ballo (jumeaux), ont hérité de la cour de leur défunt père qui fait moins de 75 m2. Ils y vivent avec leurs familles depuis plus de 30 ans. Les frères jumeaux ont 19 enfants, l’un polygame avec 2 épouses, en a 11  (4 filles et 7 garçons) et le second, a une épouse et 8 enfants (6 filles et 2 garçons). Tous les deux frères ont 4 belles filles veuves et 20 petits enfants qui vivent avec leurs parents dans cette même cour qui compte 8 portes. Ce dimanche 7 avril, toutes ces familles vulnérables ont pu bénéficier de la solidarité du gouvernement en recevant des vivres (du riz, de huile, un bélier…) et de moyens financiers.

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« Pour la reprise du dimanche de la solidarité, nous avons décidé de visiter les enfants. Nous avons commencé par Jean-Camille, un enfant que j’aime beaucoup, mais qui est juste différent. Nous avons eu des moments de joie avec sa sœur dans une ambiance bon-enfant. Ensuite, nous nous sommes rendus chez le petit Loulou qui souffre d’une maladie des os qui se fracturent au moindre effort. Face à cette situation, je salue la détermination de sa mère qui se bat pour assurer le bien-être de son garçon. Avec lui, nous avons passé de très bons moments. C’est un enfant très éveillé et intelligent. Nous avons rassuré ses parents qu’il bénéficiera d’une prise en charge médicale. Notre prière, c’est de voir Loulou grandit convenablement, jouer et se mouvoir comme les autres enfants », a indiqué Myss Belmonde Dogo. « Le message que nous voulons passer à toutes les mères. Peu importe ce dont souffre l’enfant, nous nous devons de leur apporter l’amour et l’assistance dont ils ont besoin », a exhorté la ministre.  Et d’ajouter : « enfin, nous avons terminé chez la famille Ballo qui vit dans la précarité et à l’approche de la fête de Ramadan, nous sommes venus par devoir, donner une assistance en vivres pour leur permettre d’avoir une belle fête de Ramadan. Et plus de cela, le Ministère fera l’effort d’accompagner un membre de la famille afin que ce dernier arrive à subvenir à leurs besoins ». « C’est une joie qui nous anime quand nous voyons une autorité se déplacer pour ne serait-ce qu’apporter de la joie à mon fils. Vu son état, nous sollicitons une prise en charge médicale et si possible une prise en charge scolaire. Il lui faut un accompagnement complet pour qu’il soit protégé. C’est un enfant fragile et il faut le suivre de très près. Grâce à Dieu, il arrive à marcher mais il faire régulièrement faire des séances de rééducation pour pouvoir maintenir la force musculaire », a appelé Koné Mariam, la mère de Loulou. Notons que c’est la ville d’Agboville qui accueillera la prochaine étape du ‘’Dimanche de la Solidarité’’ 2024.

 

Manuel Zako

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