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Interview/FESCI- Rififi après la formation du bureau/Sié Kambou, SG : « Nulle part, il n’est écrit dans nos textes qu’il est impératif de nommer à chaque poste »

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Sié Kambou, juge malsain les attaques sur la formation de son bureau (Ph DR)
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 Sié Kambou, nouveau secrétaire général de la Fédération scolaire et estudiantine de Côte d’Ivoire (FESCI), investi le vendredi 16 février 2024 au forum de l’université d’Abidjan est l’objet de nombreuses critiques après la formation de son bureau. Des postes, considérés stratégiques dans l’histoire de l’organisation sont restés vacants.

Vous avez été investis depuis le vendredi 16 février dernier. Quels sont vos premières lignes d’action ?

L’investiture est une cérémonie. Nous sommes officiels depuis le choix des congressistes. Et c’est depuis lors que nous avons commencé à travailler. L’investiture n’est pas quelque chose sur laquelle il faut se baser pour lancer les grandes actions. Nous avons lancé les grandes actions de notre mandat au lendemain de notre congrès. L’équipe qui a été mise en place est une équipe qui va travailler sur la ligne tracée par le secrétaire général national. Ce n’est pas maintenant que nous allons inventer les actions.

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La formation de votre bureau était fortement attendue. Depuis la publication de ce bureau, il y a de nombreuses critiques. Les postes de secrétaire général 1 et 2 de même que celui à l’organisation sont pour l’instant sans nom. Que répondez-vous ?

Cela me gêne un temps soit que les gens en fassent une focalisation sur la formation du bureau. Dans nos textes, le secrétaire général national est libre de choisir ses hommes, de les placer où il veut pour continuer la marche. Le plus important, c’est la défense des intérêts des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire. C’est l’objectif à atteindre. C’est le respect de nos textes. Je n’ai pas encore connaissance d’un article de nos textes qui oblige à ce que sur tel poste soit attribué à un tel. Je ne pense pas être le premier dans l’histoire de notre organisation à avoir un bureau où il n’y a pas d’adjoint. Nulle part, il n’est écrit dans nos textes qu’il est impératif de nommer à chaque poste une personne. Mon équipe est une équipe commando.

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Cette équipe travaillait déjà sans avoir de poste fixe. C’est un faux débat. Les camardes qu’il faut sur le terrain pour travailler pour les élèves et étudiants de Côte d’Ivoire, c’est ce qu’on a jugé opportun de nommer là où ils sont en ce moment. Il n’y a pas de bureau sans frustration. Même le président de la République en formant son gouvernement, il y a toujours des frustrés.

Lors de votre investiture, vous aviez reçu des mains de Martial Ahipeaud, au nom des anciens secrétaires généraux le nouveau statut et règlement intérieur de la FESCI. Peut-on avoir une idée de quelques changements majeurs au niveau des textes ?

Je vais vous donner une seule chose. Désormais à la FESCI, chaque deux ans, du 15 décembre au 21 décembre, le congrès doit être organisé. Cela veut dire que du 15 au 21 décembre 2025, je dois organiser le congrès. Cela est bien spécifié. Dans l’ancienne mouture, les textes indiquaient simplement le mois de décembre sans précision. Mais avec le nouveau statut, il n’y a pas de possibilité d’interprétation. La modification des textes ou des constituions sont faites pour les adapter aux réalités du terrain. C’est une mesure qui va éviter toutes sortes d’interprétation à notre organisation. Cela va permettre à l’organisation d’être encore plus grande.

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C’est donc un motif de satisfaction pour vous ?

C’est plus qu’un motif de satisfaction. En Côte d’Ivoire, la FESCI tente toujours de donner beaucoup d’exemples sur le terrain de la démocratie. Nous avons la charte de bonne conduite. Nous sommes avant-gardistes sur tout. Cette posture fatigue d’autres organisations qui ne sont pas avant-gardistes, même les partis politiques. Nous avons accepté d’assumer pleinement notre rôle de mouvement avant-gardiste.

Les élèves et étudiants de Côte d’Ivoire vous regardent.

Je demande à l’ensemble des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire de travailler dur, nous demandons également à nos parents de nous faire confiance, de toujours prier pour nous. Vous verrez dans 5 ou 10 ans, on n’aura pas besoin d’aller chercher des experts ailleurs. Le capital humain sera de qualité. Le débat, qu’il soit au niveau estudiantin ou politique sera un débat intellectuel.

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Quand dans un pays, la population est mieux formée, tous les débats qui s’y mènent sont des débats objectifs. Mais lorsqu’une bonne partie n’a pas une bonne formation, comprenez avec moi que c’est une source des crises et nous voulons attaquer le mal à la source en créant les conditions de formation de qualité.

Votre prédécesseur Alla Saint Clair n’était pas encore présent à votre investiture tout comme au XII è congrès. L’avez-vous invité ?

Il a reçu une invitation formelle. C’est ce que m’a rapporté le comité d’organisation. S’agissant des raisons de son absence, je ne saurai vous le dire, mais sachez que c’est un leader, ce qui revient à dire qu’il a un calendrier hyper chargé.

 

Réalisée par Ernest Famin

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