Société

FESTICAN et AfroLibreSports 2024 : Bouaké, capital du sport et de la citoyenneté

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Sidi Touré, Président du Conseil d’administration du Centre d’Etudes Prospectives (CEP) et Alexandra Heldt, Directrice Afrique de l’Ouest de la Fondation Friedrich Naumann, étaient aux côtés des enfants détenus de Bouaké (Ph Dr)
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En marge de de la Coupe d’Afrique des Nations qui se tient en Côte d’Ivoire du 13 janvier au 11 février 2024, le Centre d’études prospectives (CEP) et la Fondation Friedrich Naumann organisent une série d’activités à Bouaké.

En Côte d’Ivoire, plus de la moitié des mineurs jugés, écopent de peines privatives de liberté. Nombreux sont ceux qui se retrouvent au Centre d’observation des mineurs (COM). Ce centre a pour mission principale de lutter contre la délinquance juvénile en favorisant la réinsertion socioprofessionnelle et familiale des mineurs. Il reçoit des mineurs âgés de 12 à 17 ans révolus sans distinction de sexe. Ils sont placés sous Ordonnance de Garde Provisoire (OGP) par le juge des enfants.

« On commet tous des erreurs »

À Bouaké, Sidi Touré, Président du Conseil d’administration du Centre d’Etudes Prospectives (CEP) et ministre des Ressources Animales et Halieutiques, en compagnie d’Alexandra Heldt, Directrice Afrique de l’Ouest de la Fondation Friedrich Naumann, ont initié un atelier sur les droits de l'homme pour sensibiliser les jeunes pensionnaires du COM aux droits de l'homme, notamment au droit à la santé, à l'éducation et à un procès juste et équitable.

Le Ministre Sidi Touré a mis un accent particulier sur l'importance de la réinsertion sociale des jeunes, rappelant la nécessité de pardonner et d'accepter les erreurs commises. « Chaque enfant mérite une seconde chance. Notre engagement envers ces jeunes, est un investissement dans la société de demain. Nous ne pardonnons pas seulement, nous ouvrons un nouveau chapitre de possibilités », a-t-il indiqué.

Investir dans la liberté de demain

Alexandra Heldt, quant à elle, a souligné l'importance de la lutte quotidienne pour la liberté tout en encourageant les jeunes à aspirer à un retour dans leurs familles sous le signe de la liberté. « L'éducation aux droits de l'homme n'est pas seulement une leçon, c'est une clé pour ouvrir les portes d'un avenir libre et équitable. Aujourd'hui, nous investissons dans la liberté de demain pour ces jeunes », confie-t-elle.

Cet atelier a été précédé d’une remise de dons à ces enfants du COM de Bouaké. Les dons comprenaient une tonne de riz, 5 bidons de 10 litres d’huile, deux cent rouleaux de papier toilette, un sac de sucre, plusieurs cartons de pâtes alimentaires, des cartons de pâte de tomate, etc., et un appui en numéraire pour appuyer le travail de l’équipe d’encadreurs.

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Parce que la préservation de l’environnement est un acte citoyen, les organisateurs de ce festival ont tenu à initier un reboisement  au CAFOP de Bouaké. L’objectif étant de voir un « Bouaké plus vert » avec zéro déforestation.

Pour joindre l’outil à l’agréable, un marathon, suivi de séances de fitness et de conseils santé, d’une démonstration de Teqball (une discipline olympique) et une cérémonie de remise de diplômes de fin de formation aux auditeurs de Politic Lab, après deux années d'études sur divers aspects et notions de la gestion des affaires publiques a meublé les activités du FESTICAN et AfroLibreSports. Une conférence publique sur le thème : « La place et la représentativité des femmes dans le sport », au Centre American Corner de l'Université Alassane Ouattara de Bouaké, mettra fin à cette série d’activités.

 

Joël Dally

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