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Clergé ivoirien / Voici ce qui a poussé l’archevêque de Gagnoa à la démission

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Joseph Aké Yapo, archevêque de Gagnoa a démissionné (Ph JD)
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Un communiqué publié mercredi 4 octobre émanant de la nonciature apostolique en Côte d’Ivoire a annoncé la démission de Son Excellence Monseigneur Joseph Aké Yapo, archevêque de Gagnoa.

Ce dernier avait demandé à être relevé de la charge pastorale de l’Archidiocèse suite à une fronde lancée par certains prêtres de ce diocèse qui l’accusent de mauvaise gestion. Agé de 72 ans, le prélat était face à une persécution sans précédent d’accusations de mauvaise gestion financière et des ressources humaines. Toutefois, ces accusations ne faisaient pas l’unanimité au sein du clergé diocésain selon certains hauts responsables de l’Eglise.

Plusieurs prêtres en mission ou en formation à l’extérieur du diocèse refusaient de rentrer, prétextant de la précarité de leur condition de vie et d’une gestion autoritaire.

Le Saint Père, dans l’attente d’un successeur sur ce siège devenu vacant, a nommé Administrateur Apostolique de l’Archidiocèse de Gagnoa, Son Excellence Monseigneur Jean-Jacques KOFFI OI KOFFI, actuellement Evêque de San-Pédro-en-Côte d’Ivoire.

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Les évêques sont admis à la retraite à l’âge de 75 ans. Mgr Joseph Aké qui en a 72 est achevêque de Gagnoa depuis 2008. Face à la furie de ses détracteurs, sa démission a été acceptée ce mercredi 4 octobre par le Pape François, quelques jours seulement après la visite ad limina à Rome des évêques ivoiriens.

Alors que Mgr Roger Houngbedji, archevêque de Cotonou, avait mené une visite apostolique dans le diocèse de Gagnoa du 13 au 21 février 2023 à la demande Saint Siège.

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La situation s’était de nouveau détériorée au mois de juin avec des prêtres en soutane et des fidèles catholiques qui ont manifesté dans la cour de la cathédrale Sainte-Anne. Pour profanation, Mgr Aké avait fermé le lieu à toutes activités, avant de le rouvrir le 30 juillet après une cérémonie de consécration.

Joël DALLY

 

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