C’est dans le cadre du projet ‘’Benkadi’’, qu’Oscar Djadji s’est prononcé en formulant un plaidoyer. Il s’agit de l’amélioration des politiques publiques sur le changement climatique. Et ce, en vue de l’atténuation et l’adaptation aux effets de l’érosion côtière et de la dégradation des aires protégées en Côte d’Ivoire. Le projet de l’élaboration du Code de l’environnement a été validé en Conseil des ministres, depuis le 28 septembre 2022. Adopté en plénière au sein de la Chambre basse du parlement, elle est en attente d’examen dans la Chambre haute. La CSCI exhorte le gouvernement ivoirien à ce que le projet soit promulgué, puis communiqué dans le Journal officiel de la République (JORCI) afin qu’il soit mis en vigueur. Selon Oscar Djadji, « ce nouveau Code prend en compte les nouveaux enjeux écologiques tels que les changements climatiques et la résilience des populations de manière inclusive, notamment, les femmes, hommes, jeunes, enfants, et les personnes en situation de handicap », a-t-il notifié. S’agissant des acquis du projet d’investissement pour la résilience des zones côtières ouest-africaines, la CSCI souhaite l’application du décret de création de l’Agence nationale de gestion intégrée du littoral (ANAGIL).
Pour les acteurs de la société civile, « la prise du décret de création de l’ANAGIL reste l’objectif majeur pour cette année 2023 ». Ils rappellent toutefois que « le gouvernement a omis de prioriser la finalisation du Plan national d’adaptation aux changements climatique dans sa feuille de route de l’année ». Bien qu’un décret ait été signé courant septembre, portant approbation du plan d’aménagement et de gestion du littoral (PAGIL). Au secteur privé, les organisations membres de la CSCI recommandent le respect des normes environnementales en matière de drainage du sable marin. Et ce, à l’effet de ralentir au mieux l’avancée de l’érosion côtière.
Bema Bakayoko