Le 1er porte sur la Convention internationale pour la prévention de la pollution par les navires de 1973, telle que modifiée par le protocole de 1978 y relatif, et telle qu’amendée par le protocole de 1997 (MARPOL).
Le deuxième atelier s’articulera autour de la Convention internationale pour le contrôle et la gestion des eaux de ballast et des sédiments des navires de 2004 (BWM 2004). La cérémonie d’ouverture a eu lieu le lundi 3 octobre 2022 à l’ARSTM.
L’organisation maritime internationale (OMI) est une agence des nations unies spécialisée dans le transport maritime qui vise à limiter l'impact des activités maritimes sur l'environnement et à améliorer la sécurité à bord pour les marins. C’est à cet effet qu’elle a développé tout un ensemble de convention et d'instruments juridiques qui s'appliquent sur les navires.
Aussi dans un contexte international de lutte contre le changement climatique avec ses externalités négatives sur l’homme et son environnement, l’OMI a mis en place des instruments pertinents afin de juguler l’impact du transport maritime sur l’environnement. Au nombre de ces instruments, on peut citer la Convention internationale pour la prévention de la pollution par les navires (MARPOL) et la Convention internationale pour le contrôle et la gestion des eaux de ballast et des sédiments des navires (BWM).
«Comment améliorer d'une part la visibilité de ces instruments dans toute la sous-région (la domestication) mais également améliorer la façon dont ces instruments sont appréhendés par les administrations maritimes compétentes et faciliter leur ratification» tel est l’objectif visé par ce séminaire régional à l'attention de l'ensemble des administrations maritimes de l’Afrique francophone de l’ouest et du centre.
Il vise aussi à permettre qu’en tant qu’États du pavillon, États du port et États côtiers, ces pays mettent en œuvre efficacement ces instruments importants, aux fins de la protection du milieu marin et du milieu côtier. Avec comme aboutissement recherché, la réduction de la pollution de l'air, la réduction de l'intensité de carbone des navires et l’amélioration de l’environnement pour tous.
Selon M. Camille Bourgeon, représentant de l’OMI, « Ce séminaire est un exemple très concret d'un soutien qui est apporté par l’OMI aux états en particulier aux états en développement puisqu'on est financé ici dans le cadre du programme intégré de coopération technique financé par l’union européenne au profit des états en développement. Notamment le projet SWAIMS (support to West Africa International integrated Maritime Security».
Le cas de la Côte d’Ivoire
Selon les colonels Assoumou Ngoran Laurent et Abe AKE Laurent représentants respectivement le DG de la DGAMP et celui de l’ARSTM, la Côte d’Ivoire bien que n’ayant pas encore ratifié ces deux instruments de l’OMI, est très attentive à la formation de ses Agents auditeurs à travers ce séminaire afin de leur donner les capacités techniques nécessaires à opérationnaliser ces textes.
Il faut aussi noter que les administrations maritimes ivoiriennes disposent d’Inspecteurs de navires en plus du centre antipollution (Ciapol) pour ce qui est de la lutte contre la pollution de l’environnement et des navires dans les ports.
« L’exemple du Probo Koala en 2006 nous a permis d'améliorer laréglementation pour la gestion des déchets de navire.
La coordination est beaucoup plus solide et fluide entre nos différentes administrations qui assurent la surveillance du déversement, la récupération et le traitement des stocks » a fait savoir le colonel ABE Aké Lazare Directeur de l’Institut de Sécurité Maritime Interregional.
Au nom du ministre ivoirien des Transports Amadou Koné, le colonel Assoumou Ngoran Laurent a remercié tous les États participants et l’OMI en particulier pour le choix de la Côte d’Ivoire pour abriter cet important séminaire.
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