Le dimanche 17 avril 2022 était le jour de la célébration de la Pâques. Les Ivoiriens qui n’ont pas pu se rendre à l’intérieur du pays, ont voulu aussi sentir la ferveur de la fête de la résurrection du Christ. Pas de danse, chants, alcool, sucreries, foutou sauce gnangnan et/ou gouagouassou (mélange de gombo et aubergine), accompagné de viande de brousse (agouti
quis baoulé ont pris de l’ampleur à Abidjan. On y joue que la musique du terroir. Les Ivoiriens d’origine baoulé, que ce soit la Pâques ou pas, se rendent dans les espaces pour retrouver l’ambiance du village. Des concerts y sont organisés pour le bonheur des mélomanes. En cette fête de Pâques, les Ivoiriens ont pris d’assaut les espaces Baoulé. « Je n’ai pas pu me rendre au village cette année. J’aime venir au baoulé pour sentir l’ambiance du village », explique Kouassi. Pour Kouadio Romaric qui ne fréquente que ces espaces, c’est le village en miniature : « Ici, on écoute de la musique sensée. La nourriture est bio. Il y a du bandji ». Pour Achi, c’est à l’occasion de la Pâques qu’il se rend « au baoulé ». « Je suis venu m’amuser avec mes amis à l’occasion de la Pâques. Tout le monde parle de Paquinou, je suis venu voir ce que c’est », a-t-il indiqué
Roxane Ouattara