Nassénéba Touré, ministre de la Famille, de la Femme et de l’Enfant, a assuré que le gouvernement ivoirien a fait d’importants efforts en matière de lutte contre la traite des enfants. C’était à l’occasion de la cérémonie d’inauguration du centre d’accueil des enfants en détresse de Ferkessédougou, le jeudi 28 octobre 2021.
La ville de Ferkessédougou a désormais un centre d’accueil pour enfants en détresse. C’est une initiative de la Première dame Dominique Ouattara, présidente de la Fondation Children of Africa. À la cérémonie inaugurale de ce centre, Nassénéba Touré dont le département ministériel a la responsabilité de la gestion dudit centre, a relevé que la lutte contre la traite des enfants connait beaucoup de succès en Côte d’Ivoire. Cela a été possible, dira-t-elle, grâce à la vision politique du chef de l’État, Alassane Ouattara. « L’engagement de la Côte d’Ivoire pour éradiquer le fléau que constitue la traite et le travail des enfants, connait un dynamisme et un élan sans égal, grâce à la volonté politique du président de la république, SEM Alassane Ouattara qui en a fait une priorité nationale ». Cette volonté politique, selon la ministre Nassénéba Touré, s’est matérialisée « par la création de deux comités nationaux chargés de lutter contre ce fléau. Il s’agit du Comité Interministériel de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants (CIM), et du Comité National de Surveillance, de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants (CNS), présidé par la Première dame de Côte d’Ivoire, Madame Dominique Ouattara », précise-t-elle.
Pour la ministre, la mise sur pied de ces comités qui ont élaboré les plans d’actions nationaux, a permis à la Côte d’Ivoire de faire des efforts considérables dans le cadre de la lutte contre la traite des enfants. Ces efforts ont été reconnus par la communauté internationale. « La mise en œuvre de ces plans d’action a permis de relever des avancées notables, tant au niveau de la prévention du phénomène, de la protection des victimes, du renforcement du cadre juridique, que de la répression et du suivi-évaluation. Ces progrès reconnus au niveau international, en particulier, par le Gouvernement américain qui, depuis 2016, mentionne dans les rapports annuels du Département du Travail sur les pires formes de travail des enfants que je cite : "La Côte d’Ivoire a réalisé des progrès appréciables sur la voie de l’élimination des pires formes de travail des enfants. Ces rapports classent notre pays dans la catégorie 2, qui correspond aux États qui font des efforts significatifs pour éliminer le travail des enfants », s’est réjouie la ministre.
À propos du centre, elle a signifié qu’il permettra « de mettre en sécurité, les enfants interceptés lors des contrôles, en attendant leur retour dans leurs pays ou familles respectives ».
Ernest Famin