
Le président de l’Assemblée nationale, Adama Bictogo, a appelé avec insistance, les députés à œuvrer pour la tenue d’une présidentielle et des législatives apaisées, en les plaçant devant leurs responsabilités. « Avec le nouveau cycle électoral qui va s’ouvrir, nous, députés, en notre qualité de Représentants du peuple, devront être des vecteurs de paix et d’apaisement. Nos mandants nous observent. J’en appelle donc au sens de la responsabilité de chacun afin d’œuvrer à ce que ces scrutins se tiennent dans un climat apaisé », a-t-il invité. Adama Bictogo a lancé le même appel à la classe politique et aux concitoyens.
« L’année 2025 revêt un caractère particulier du fait de la tenue de scrutins majeurs, à savoir les élections présidentielle et législative. Ces élections doivent traduire la maturité politique et démocratique de notre belle Côte d’Ivoire. J’invite donc tous les acteurs politiques ainsi que tous nos compatriotes à une conscience citoyenne afin que dans un élan de patriotisme, nous puissions offrir à la Côte d’Ivoire et à l’Afrique, des élections apaisées ».
25 projets de loi sur la table des députés
Cette première session ordinaire de l’année 2025, selon Adama Bictogo, s’ouvre avec 25 projets de loi, au nombre desquels, 9 projets de loi ordinaires, 8 projets de loi de ratification d’ordonnances et autant de projets de loi d’autorisation de ratification de conventions internationales. Ces projets de loi sont relatifs, entre autres, à l’exercice de la médecine, aux droits humains, aux changements climatiques, à la fiscalité et à l’activité industrielle. Le président de l‘Assemblée nationale a, de fait, invité les députés à examiner ces projets de loi avec intérêt, minutie, pertinence et rigueur afin d’y apporter éventuellement des amendements constructifs et améliorer leurs contenus. Au regard de la persistance des conflits armés et des violences de tous genres dans la sous-région ouest africaine et au monde, la diplomatie parlementaire reste aux yeux d’Adama Bictogo, « un puissant outil ».
Il a ainsi mentionné quelques-unes des activités, qu’il aura à effectuer dans le cadre de la diplomatie parlementaire. Il participera, de ce fait, le 12 février à la réunion préparatoire de la 3e Conférence des présidents de parlements de l’Union interparlementaire, à New York, avant de se rendre, en avril, à la 150e Assemblée et réunions connexes de ladite organisation, prévue en Ouzbékistan. Il prendra part à une conférence de haut niveau des présidents de Parlements UE-Afrique à Bruxelles en Belgique, organisée par la présidente du Parlement européen du 22 au 24 avril, qui sera précédée d’une réunion de tous les présidents de parlements nationaux de la CEDEAO, le 17 avril à Abuja au Nigéria. Au cours du mois de mai, il participera à la 19e Conférence de l’UPCI, prévue se tenir en Indonésie. Et enfin, il conduira la délégation de l’Assemblée nationale à la 50e Assemblée plénière de l’APF, à Paris, puis à la 6e Conférence des Présidents de Parlements de l’UIP, à Genève. Au regard de la persistance des conflits armés et des violences de tous genres, la diplomatie parlementaire reste aux yeux d’Adama Bictogo, « un puissant outil ».
Aristide OTRE