« Le pouvoir de l'IA - Intelligence Africaine et Intelligence Artificielle », tel est le thème qui a permis aux panélistes d’explorer des pistes de solutions pour le centre d’études prospectives (CEP). À l'heure où le monde entier s'interroge sur l'impact de l'intelligence artificielle, les experts ont choisi de porter un regard unique, celui qui allie l’intelligence africaine aux possibilités qu'offre cette révolution technologique.
L’Afrique a besoin de politiques de soutien et d’infrastructures robustes pour exploiter les opportunités illimitées de l’Intelligence artificielle et accélérer son développement, ont déclaré les experts. « L'Intelligence Africaine, riche de sa diversité et de sa créativité, a toujours su s'adapter et innover face aux défis. Aujourd'hui, nous voyons émerger partout sur le continent des initiatives remarquables où nos talents conjuguent savoirs traditionnels et intelligence artificielle pour apporter des solutions uniques aux défis locaux et globaux » a fait savoir Kalil Konaté, ministre de la Transition Numérique et de la Digitalisation.
Conjuguer les efforts
« Face à cette révolution technologique, les défis sont multiples et concernent tous les acteurs de notre société. Pour nos États, il s'agit d'adapter les cadres réglementaires et de développer des infrastructures numériques capables de porter nos ambitions de développement. Pour nos centres de recherche, le défi est de former une nouvelle génération de chercheurs capables de maîtriser ces technologies tout en préservant notre identité culturelle. Nos entrepreneurs doivent innover et créer des solutions adaptées à nos réalités locales, tandis que nos décideurs politiques ont la responsabilité de définir des stratégies nationales d'intelligence artificielle éthiques et inclusives. Pour relever ces défis, nous devons tous conjuguer nos efforts. Les gouvernements doivent investir dans l'éducation numérique et la recherche.
Les entreprises doivent oser l'innovation et la transformation digitale. La société civile doit veiller à ce que personne ne soit laissé pour compte dans cette révolution. Et nos jeunes talents doivent s'approprier ces technologies pour créer les solutions de demain », soutient le ministre Adama Diawara, ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, co-fondateur du cep et président de la cérémonie.
Le président du Conseil d’administration du CEP, le ministre Sidi Tiémoko Touré a expliqué que cette « Grande Tribune de la Prospective » qui a servi de cadre pour la célébration de l’an 3 est « un appel à l'action qui projette vers le prochain grand rendez-vous : le 3ème Forum International de Leadership et de la Prospective qui se tiendra en mai/juin 2025 ».
Le rayonnement international du CEP
« L’impact du CEP se traduit également par des actions communautaires et environnementales, telles que le FestiCAN, une initiative qui a permis de planter des centaines d’arbres et de soutenir des enfants en situation de privation de liberté à Bouaké. Par ailleurs, des partenariats stratégiques, notamment avec la COP15, renforcent le rayonnement international du centre et son influence sur la jeunesse », a-t-il poursuivi.
Le Centre d'Études Prospectives (CEP), porté par une vision audacieuse pour l'Afrique, continue de s'affirmer comme un acteur essentiel dans le multilatéralisme mondial. Notre engagement pour la liberté, sous toutes ses formes, traduit notre conviction profonde dans le potentiel inébranlable de notre continent.
Joël DALLY