Forces de l'équipe tchadienne
Le Tchad peut compter sur plusieurs joueurs clés capables de faire la différence sur le terrain. En défense, Marvin Assane, défenseur central de 31 ans évoluant à Dietikon en Suisse, se distingue par sa solidité dans les duels aériens. Avec ses 1m84, il est également une menace sur les phases arrêtées telles que les corners. Acyl Mbogo, jeune défenseur central de 22 ans, est réputé pour ses compétences en relance, ce qui peut s’avérer crucial pour construire le jeu depuis l’arrière.
Dans l’entrejeu, Mahamat Thiam, milieu de terrain de 22 ans, brille par sa robustesse physique et son endurance. Sa présence dans le milieu de terrain peut offrir une résistance notable face à l'attaque ivoirienne. Eric Mbagossoum, également milieu de terrain, est reconnu pour sa capacité à récupérer le ballon et à effectuer des transitions rapides vers l’avant, ajoutant une dimension dynamique au jeu tchadien.
En attaque, Marius Mouandilmadji, attaquant prolifique évoluant en Turquie, représente une réelle menace grâce à sa taille (1m92) et ses qualités de pivot. Sa capacité à marquer de la tête et à être un point de fixation peut poser des problèmes à la défense ivoirienne. De plus, Amine Hiver, avec sa série impressionnante de buts avant la trêve, ajoute une dimension supplémentaire à l’attaque grâce à ses frappes puissantes et sa polyvalence avec les deux pieds.
Faiblesses et défis
Malgré ces atouts, l’équipe tchadienne présente plusieurs faiblesses notables qui pourraient être exploitées par les Éléphants de Côte d'Ivoire. Sous la direction de Kévin Nicaise, l’équipe a affiché des performances en demi-teinte avec seulement 2 victoires sur 7 matchs dirigés. La défense tchadienne est particulièrement vulnérable, concédant en moyenne 4 buts par match, ce qui pourrait être une opportunité pour l’attaque ivoirienne, connue pour sa puissance offensive.
De plus, l'équipe tchadienne a tendance à accumuler les fautes, recevant en moyenne 2 cartons jaunes par match. Cette propension à la faute pourrait jouer en faveur des Ivoiriens, qui pourraient tirer parti des coups francs et des situations de jeu arrêtées pour créer des occasions.
Olivier YEO, envoyé spécial à Yaoundé.
