Mamadou Touré a explicitement dirigé ses critiques contre Tidjane Thiam, président du PDCI. « J’ai été choqué de voir qu’avant la tournée de Tidjane Thiam dans la Nawa, il a réuni 300 chefs Baoulé pour leur demander la route... Le PDCI actuel est un parti tribal », a-t-il déclaré. Selon le Ministre Touré, ces actions démontrent une tendance à privilégier les considérations ethniques, ce qui, selon lui, est contraire aux valeurs de rassemblement et d'unité nationale prônées par le RHDP.
Une Campagne marquée par le tribalisme
Le porte-parole adjoint du RHDP a poursuivi en dénonçant les méthodes de campagne de Tidjane Thiam, affirmant que ce dernier n'hésite pas à chanter en baoulé lors de ses rassemblements, ce qui, d'après lui, renforce un fond tribaliste. « Même à l’occasion de sa campagne, il s’est permis de chanter en baoulé et ça n’a choqué personne. Comme si son élection s’était faite sous un fond tribaliste », a-t-il ajouté.
Des pratiques contestables
Les informations recueillies par le RHDP indiquent que Thiam aurait demandé à certains adversaires de se retirer de la course électorale en raison de leur non-appartenance à l’ethnie baoulé. « Les informations qu’on a est qu’il a été demandé à ses adversaires de se retirer parce qu’ils ne seraient pas baoulé », a accusé Touré. Il a également critiqué Thiam en le décrivant comme une figure superficielle qui se donne des airs de modernité sans en avoir la substance. « Ce monsieur qui se donne un air de modernité, n’a rien de moderne. Tout est superficiel en lui », a-t-il souligné.
Un parti de rassemblement
En contraste avec le PDCI, Touré a affirmé que le RHDP se distingue par son approche inclusive et rassembleuse. « Au RHDP, nous ne sommes pas tribalistes, nous sommes un parti de rassemblement, on regroupe toutes les ethnies », a-t-il conclu, réaffirmant ainsi l’engagement du RHDP à promouvoir l’unité nationale et à transcender les divisions ethniques.
Olivier YEO