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Côte d'Ivoire/ La méfiance persiste entre Alassane Ouattara et Guillaume Soro 

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Après cinq ans de silence, les espoirs d'une réconciliation entre le président ivoirien Alassane Ouattara et son opposant en exil, Guillaume Soro, semblaient renaître après des appels téléphoniques en mars dernier. Cependant, ces espoirs ont rapidement été éclipsés par une méfiance croissante du côté d'Ouattara, alimentée par des révélations troublantes.

Le dialogue, bien que brièvement renoué, s'est de nouveau effrité entre les deux figures politiques ivoiriennes. Selon le confrère Jeune Afrique, malgré les efforts diplomatiques et les tentatives de médiation, le fossé entre le président de la République Alassane Ouattara et Guillaume Soro semble plus profond que jamais.

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À en croire le journal panafricain, la méfiance à l'égard de Soro s'est renforcée suite à plusieurs incidents troublants. L'arrestation en janvier à Abidjan d'un ancien rebelle des Forces nouvelles, révélant un réseau présumé de jeunes recrutés pour déstabiliser la Côte d'Ivoire depuis le Burkina Faso, a jeté une ombre inquiétante sur les intentions de Soro. Cette affaire, révélée récemment par Jeune Afrique, a été considérée comme une menace sérieuse par les autorités ivoiriennes.

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De plus, des doutes subsistent quant à la véracité des déclarations de Soro concernant son lieu de résidence. Alors qu'il avait affirmé être dans un pays d'Afrique australe, il s'est avéré qu'il se trouvait en réalité en Afrique de l'Ouest, semant ainsi le doute sur sa transparence et son engagement envers un dialogue sincère.

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L'annonce des obsèques d'Henri Konan Bédié, ancien chef d'État et allié de Soro, soulève également des questions sur la présence potentielle de ce dernier en Côte d'Ivoire. Sa condamnation à la prison à perpétuité pour des accusations liées à la sécurité de l'État rendrait difficile, voire impossible, sa participation à ces funérailles.

Malgré les appels à la réconciliation et aux efforts de médiation, la méfiance continue de dominer la relation entre le chef de l'Etat et l'ancien chef de la rébellion Guillaume Soro.                                                                                        

 

Olivier Yeo avec Jeune Afrique

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