La cérémonie s’est déroulée le samedi 28 janvier 2023 à la mythique place Elleingan Etché d’Aboisso devant une foule nombreuse. Au cours de ladite cérémonie, Simone Ehivet Gbagbo a demandé à Akoï Kacou d’aider les populations relevant de sa circonscription géographique, qui couvre 14 150 km2, à contribuer à réduire les importations de poissons en Côte d’Ivoire par la pratique de l’aquaculture. Elle lui a demandé de faire de même pour la production du riz par la pratique de la riziculture, sans oublier de lui conseiller d’œuvrer à réduire le taux de chômage des jeunes. L’ex-Première dame a fait ses propositions sur la base de ce que la Côte d’Ivoire dépense assez de devises pour l’importation des ressources halieutiques, ainsi que celle du riz blanchi.
Alors que le pays dispose, selon elle, de potentialités pour en produire en quantité suffisante, avec une main d’œuvre disponible. « En tant que Vice-président Coordonnateur du District, je te demande donc de prendre ces problèmes que je viens d’évoquer à bras-le-corps, d’organiser la réflexion autour de ces questions et d’accompagner les populations dans des projets de développement ciblés. Pour ce que je sais de toi, tes chances de réussite sont grandes. Ce sera là, un des moyens par excellence pour le MGC, de créer des emplois et de la richesse dans le District de la Comoé. Tu as de la chance d’avoir une population jeune. En effet, plus de 40 % de cette population est âgée de moins de 15 ans », donnera comme instructions, Dr Simone Ehivet Gbagbo au premier responsable du parti dans le District de la Comoé.
L’ex-Première dame n’a pas caché que son parti ambitionne d’accéder au pouvoir d’État pour bâtir la Côte d’Ivoire dont elle rêve. Mais pour cela, le parti se doit de participer aux élections. Seulement, elle trouve que le système électoral mérite d’être révisé. Elle a réitéré cet appel qu’elle avait déjà lancé il y a quelques temps de cela, après avoir fait le constat que sa proposition n’a pas été prise en compte. « Les propositions de l’opposition relatives aux réformes du système électoral ne sont toujours pas prises en considération.
Je continue donc d’inviter le gouvernement à engager courageusement, de vraies réformes visant à obtenir une CEI indépendante des politiques et indépendante des partis politiques ; une liste électorale fiable ne souffrant ni d’inclusion des non-Ivoiriens et ni d’exclusion des Ivoiriens en âge de voter ; un découpage électoral juste, établi sur des critères identiques pour tous ; pour la Côte d’Ivoire, une politique de communalisation plus audacieuse, plus généreuse et plus moderne et équitable », a-t-elle proposé.
Il faut signaler que le choix de ce responsable, de l’avis de cette ancienne militante du Front populaire ivoirien (FPI), n’est pas fortuit. Akoï Kacou Innocent est un fils de la région, et a de surcroit, occupé de hautes fonctions quand le FPI, son ancien parti politique, était au pouvoir. Il a été le président du Conseil général de Grand-Bassam.
Aristide Otré
