Au regard de l’engouement et de l’affluence qu’il y a eu d’Odienné à Minignan en passant par Kélindjan, Dabadougou, Samatiguila et Tiemé, Gaoussou Touré a éprouvé une légitime fierté devant cette grande mobilisation.
Le point d’orge de toutes ces activités, ce sont les prières formulées par les guides religieux à l’endroit du président de la République. Ainsi, pour le ministre-gouverneur, c’est un devoir pour le Denguélé de prier pour son fils le plus illustre. « C’est tout à fait normal que le district du Denguélé multiplie les prières et les bénédictions pour le président de la République. D’abord, c’est parce qu’il en est le fils le plus illustre. L’autre grande raison, c’est qu’Alassane Ouattara a transformé notre district. Je ne vous apprends rien en ce qui concerne ses projets de développement réalisés dans nos régions du Kabadougou et du Folon. Grâce à Alassane Ouattara, tout le monde voit bien qu’entre le Denguélé d’hier et celui d’aujourd’hui, c’est le jour et la nuit, en termes d’infrastructures de base réalisées. Quand Dieu vous donne un tel président, il faut prier pour qu’il reste longtemps et en bonne santé », a indiqué Gaoussou Touré. Poursuivant, le ministre-gouverneur estime que malgré ce grand bond en avant, beaucoup reste encore à faire dans son district. Mais ceci n’est pas une fatalité car, pour lui, Alassane Ouattara a donné les clés pour renverser la tendance.
« Nous sommes certes, les plus pauvres, mais le président nous a donné les armes pour sortir de la pauvreté. Après l’électricité et l’eau potable dans pratiquement tous les villages, la plupart des routes qui étaient impraticables, sont en cours de bitumage, l’espoir est permis. Et cerise sur le gâteau, il a érigé nos régions du Kabadougou et du Folon en District autonome, en me faisant l’honneur de me nommer à la tête de cette entité. La balle est désormais dans notre camp. C’est à nous, filles et fils du Denguélé, de nous mobiliser pour booster le développement dans le district. Nous en avons les ressources. Certes, nous sommes aujourd’hui le district le plus pauvre. Mais je ne doute pas que nous serons le district le plus riche dans les prochaines années, s’il plait à Dieu. Nous le pouvons, ensemble avec tous les cadres. C’est pourquoi, l’une de nos priorités, c’est l’entente entre l’ensemble des cadres. Ensuite, que chaque cadre apporte sa contribution à la construction du district », a souhaité, très confiant, le ministre-gouverneur.
Bema Bakayoko (Stagiaire)