Au sortir de sa rencontre, elle a produit une déclaration pour lancer un appel pressant aux Ivoiriens. Pour les leaders de cette organisation, rien ne justifie les velléités de personnes tapies dans l’ombre et qui entendent de mettre fin à l’ordre constitutionnel en Côte d’Ivoire. « Le mandat présidentiel est de cinq (05) ans. J’invite tous ceux, tapis dans l'ombre qui veulent que la Côte d'Ivoire sombre. Je vous en prie, les Ivoiriens sont assez morts. Des familles pleurent encore leurs enfants. Les Ivoiriens souffrent, mettons-nous ensemble pour créer les conditions pour le bien-être du peuple », ont-ils déclaré dans une note dont nous avons reçu copie. Pour l’AID, les remous sociopolitiques au Mali et au Burkina Faso, n’ont aucun lien avec la réalité ivoirienne. La Côte d’Ivoire, ayant vécu plus de 10 ans de traumatisme dû à la rébellion, suivie de la crise postélectorale de 2011, le peuple ivoirien ne saurait s’accommoder des troubles à répétition.
Attachée aux valeurs cardinales de la démocratie, l’AID invite les populations ivoiriennes à continuer de privilégier la voix des urnes pour le changement de régime. « Aujourd'hui, c'est le Président Alassane Ouattara. Certainement demain, ça peut être Zadi Djédjé ou peut-être Charles Blé Goudé. Ça peut être un militant du RHDP, ça peut être un militant du PDCI ou ça peut être un militant du PPA-CI. Voilà pourquoi, nous disons que nous devons accompagner, encourager et apporter notre soutien au gouvernement dans le sens du développement, dans le sens de la réconciliation », ont-ils lancé. Dans la même veine de la réconciliation, Zadi Djédjé et ses amis envisagent organiser une grande tournée sur toute l'étendue du territoire.
Olivier Yéo