Le monde entier célèbre ce 8 mars, la journée internationale de la femme. En marge de cette célébration, L’Avenir a décidé d’ouvrir une lucarne sur les grandes performances réalisées par la Côte d’Ivoire, dans le domaine de la promotion des droits de la femme, depuis l’arrivée du président Alassane Ouattara au pouvoir.
Le 8 mars de chaque année a été consacré par l’Assemblée générale des Nations Unies pour célébrer la journée internationale des droits de la femme. Officialisée depuis 1977, cette célébration fait aujourd’hui partie des grandes célébrations dans toutes les contrées du monde. En Côte d’Ivoire, elle est désormais rentrée dans les mœurs des Ivoiriens au point où le caractère festif a littéralement pris le dessus sur la célébration des droits. Placée sous le thème « L’égalité de chance pour un avenir durable », la cérémonie officielle de l’édition 2022 en Côte d’Ivoire, aura lieu ce jour à Koumassi, en présence de la Première dame Dominique Ouattara. Il est vrai que depuis quelques décennies, la promotion de la femme était au cœur des gouvernements successifs, mais c’est sous le magister du Président Alassane Ouattara que les femmes ont connu une véritable promotion sur tous les plans. Ainsi, depuis 2012, c’est toute une batterie de lois, mesures, projets et programmes qui ont été mis en œuvre pour l’amélioration des conditions de vie de la femme. Ces mesures vont de la protection des droits de la femme, à la réduction des inégalités entre les sexes, en passant par l’autonomisation et la lutte contre les discriminations de toutes sortes.
Un dispositif institutionnel et légal robuste pour protéger la femme
Pour assurer une meilleure protection de la femme, de la famille et de l’enfant, le Président Alassane Ouattara a visé très haut. C’est sous sa férule que la Loi fondamentale en Côte d’Ivoire a consacré plusieurs articles pour protéger la femme qui est le socle de la société. Ainsi donc, la loi n° 2016-886 du 08 novembre 2016 portant Constitution de la République de la Côte d’Ivoire prend en compte, l'élimination de toute forme de discrimination à l’égard de la femme. Son article 4 qui pose le principe de l'égalité entre tous les Ivoiriens, dresse une liste de motifs de discrimination prohibée qui comprend ceux liés au sexe. Elle assure la protection des femmes contre toutes les formes de violence, renforce leurs droits politiques et assure la promotion de la parité dans l’accès aux responsabilités dans les administrations publiques et privées. Dans le cadre de la protection de la femme et de la jeune fille contre les violences basées sur le genre, il faut relever la création de 61 plateformes de lutte contre les violences basées sur le genre (VBG) avec 14 Bureaux d'écoute dans les commissariats de police animés par 238 volontaires qui sont des relais communautaires et l’engagement solennel de 110 leaders communautaires et religieux à lutter contre l'excision et le mariage des enfants. Dans la mise en œuvre de la convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes, la Côte d’Ivoire, sous Alassane Ouattara, a réalisé plusieurs progrès en se dotant de plusieurs documents de référence dont la Stratégie nationale de lutte contre les violences basées sur le genre, adoptée en 2014.
Mariage, parité du genre, accès aux emplois : le grand bond en avant !
À côte du dispositif institutionnel et réglementaire robuste, les femmes ont aussi enregistré de gros acquis depuis 2011 en Côte d’Ivoire. Il y a eu en 2013, l’adoption d’une loi relative au mariage qui consacre le principe de la gestion conjointe du ménage par les époux et l’abandon de la notion de chef de famille. En plus de cette avancée majeure, depuis 2019, une loi autorise désormais, la femme à faire adjoindre son nom à celui du père, de sorte que l’enfant, issu aussi bien de la filiation légitime que de la filiation naturelle, puisse porter un nom double. Autre acquis majeur, c’est l’introduction des femmes au sein de la Gendarmerie nationale. Ainsi, pour la première fois depuis 1960, des femmes ont fait leur entrée au sein de ce corps d’élite en 2015. Au niveau de la parité du genre au sein des représentations nationales, la Côte d’Ivoire a connu une avancée notable. Ce faisant, la loi n°2019-870 du 14 octobre 2019 favorise la représentation de la femme dans les assemblées élues et impose un quota minimum de 30% de femmes sur le nombre total de candidats présentés pour tous les scrutins, avec l’objectif d’atteindre la parité dans les assemblées élues.
Autonomisation et financements de projets : l’âge d’or pour les femmes
L’autonomisation et le financement de projets ont été une priorité pour le président de la République Alassane Ouattara depuis 2011. Ainsi, à côté de la Fondation Children of Africa de son épouse Dominique Ouattara qui agit depuis des décennies pour le bien-être des femmes et des enfants, plusieurs projets et programmes ont été mis sur pied pour accentuer et accélérer l’autonomisation économique de la femme. Depuis 2012, il a été mis sur pied, le Fonds d’appui aux femmes de Côte d’Ivoire (FAFCI) qui est directement rattaché au cabinet de la Première dame. De 2012 à 2021, ce sont au total, 261 450 femmes qui ont bénéficié de financements à hauteur de 49,770 milliards de F CFA pour entreprendre des activités génératrices de revenus. À côte du FAFCI, il y a le Fonds Femmes et Développement, du ministère en charge de la Femme et le Fonds de l'entreprenariat féminin, du ministère en charge du Commerce et des PME qui, chaque année, bénéficient de ressources importantes pour pouvoir permettre à des milliers de femmes, de se prendre en charge et subvenir aux besoins de leurs familles. Comme on peut le voir, beaucoup de progrès ont été faits pour l’amélioration des conditions de vie de la femme en Côte d’Ivoire. Mais l’histoire retiendra que c’est sous le magister du président Alassane Ouattara que les plus grands progrès ont été réalisés.
Kra Bernard