Des responsables d’organisations affilées au ministère des Transports ont initié un atelier de sensibilisation et d’information des entreprises du secteur privé sur le fonctionnement du système de permis à points. Claude Koutoua, a, au nom de la Confédération des entreprises de Côte d’Ivoire (CEGCI), appelé de tous ses vœux, les membres de la faitière à tirer le maximum d’enseignements par rapport à la réglementation du permis à points en Côte d’Ivoire. Pour le directeur général de Quipux Afrique, Ibrahim Koné a fait savoir qu’à partir d’une étude qui a démarré en 2018 et soumise à l’approbation du ministère des Transports, il était question d’analyser plusieurs aspects. L’un porte sur tout ce qui concerne le trafic et l’autre, la sécurité routière avec la vidéo-verbalisation.
En ce qui concerne le dernier projet, un décret n°2021-444 du 08 septembre 2021 a été pris à la suite d’une ordonnance en 2021 portant procédure de traitement des infractions détectées par tout système de transports intelligents. À cet effet, Ibrahim Koné a informé qu’il existe un cadre institutionnel qui permet à ses solutions de pouvoir se déployer avec des dispositions particulières, notamment les dispositions qui concernent les entreprises. En particulier, celles qui ont une activité de location de véhicule et les personnes physiques.
Les chauffeurs des patrons ciblés
Aux patrons des PME, le directeur général de Quipux Afrique, Ibrahima Koné, a informé que les réformes qui s’imposent en Côte d’Ivoire avec la vidéo-verbalisation qui, à partir d’une photo, situent les responsabilités après un accident. Les données sont transmises en temps réel à des agents de forces de l’ordre. « L’entreprise vous transmet dans un délai de 15 jours, un relevé de l’ensemble des infractions par email. À partir du moment où vous êtes notifiés, vous avez 08 jours pour pouvoir payer sans qu’il y ait de pénalités. Les infractions, il y a la vitesse, non-respect du stop au feu rouge, téléphone au volant, non-port de la ceinture, visite technique expirée, circulation en sens inverse, sont des infractions captées par le radar », a-t-il relevé.
Il a ensuite indiqué que l’autre type d’infractions, en la matière qui font référence à l’assurance, chargement hors gabarit… sont constatés par un agent verbalisateur. Outre ses réformes expliquées, Ibrahima Koné a fait savoir qu’il existe différents canaux de signification d’infractions dont le plus utilisé est le téléphone portable. En ce qui concerne les entreprises, il a informé de la plateforme digitale de libre-service eservice.cgeci.ci qui est le canal dédié. « Vous avez la possibilité de créer un compte sur cette plateforme en tant qu’entreprise pour gérer l’ensemble de votre parc auto. Premier élément, vous allez voir tous les véhicules qui sont immatriculés au nom de votre entreprise. On a été surpris de voir que beaucoup d’entreprises qui avaient vendu les véhicules, se sont rendu compte que ces véhicules circulent encore dans le pays en étant à leur nom. Les propriétaires n’avaient pas cette information », a-t-il souligné. Ensuite, il a fait savoir qu’un registre de chauffeurs professionnels est en cours, où il leur sera signifié toutes les infractions commises. Sur le permis à points, il a demandé aux patrons d’entreprises de se rendre sur leur espace personnel, de faire entrer le capital de 12 points.
« Pour les permis de vos chauffeurs, vous avez un certain nombre de sécurité. Et les amendes vidéo-verbalisées également. Aujourd’hui, c’est de faire l’assignation pour la gestion du parc auto. Vous avez le numéro de permis et le numéro du conducteur. Le conducteur reçoit un SMS pour confirmer l’infraction. Donc, tous les retraits de points liés au véhicule seront affectés aux chauffeurs », a-t-il expliqué. Avant de prévenir que cela sera également appliqué aux particuliers.
Venance Kokora