
Quand le gouvernement ivoirien prenait le pari de la modernisation du secteur des transports, beaucoup d'entre les Ivoiriens, sinon, la majorité, n'en revenaient pas. Pourtant, aujourd’hui, les résultats sont parlants. L’actuelle équipe sous la houlette du Premier ministre Patrick Achi, entend pour la période 2021-2025, non seulement consolider les acquis, mais surtout intensifier les effets de transformation structurelle et sociale. Cela passe par la redynamisation des services de transport, l’accroissement de la mobilité durable des personnes et des biens, la promotion des échanges commerciaux internes et intra-régionaux, ainsi que la consolidation des bases d’une croissance forte et d’un développement durable.
Sous la vision éclairée du président de la République, Alassane Ouattara, il s’agira pour les membres du gouvernement, en particulier celui en charge des Transports, de renforcer les mesures dans le but de réduire les attentes des populations qui portent sur l’augmentation de l’offre de transports publics dans les grandes agglomérations et réduire les coûts de déplacement.
Par ailleurs, la question de la professionnalisation de tous les acteurs du transport routier de marchandises et de personnes, demeure une des préoccupations pour les autorités ivoiriennes. Car, cela participera à accroître la contribution sociale du secteur et parachever le cadre institutionnel et la gouvernance sur une base de co-construction avec les professionnels.
Le satisfecit du Haut conseil du patronat du transport routier
Les actes posés par le gouvernement sont ressentis par les transporteurs. À en croire Ibrahim Diaby, Directeur Général du Haut Conseil du Patronat des Entreprises de Transport Routier de Côte d’Ivoire (HCPETR-CI), joint par téléphone mercredi 16 novembre 2022, les réformes leur ont été bénéfiques, telles que le renouvellement du parc automobile. « L’impact est visible, on le voit tous les jours. Dans le cadre de la lutte contre le chômage, si nous prenons 200 taxis pour une seule entreprise avec deux conducteurs par taxi, vous voyez que ce sont 400 personnes qui bénéficient de travail avec des salaires conséquents. Au niveau des camions, c’est 500 à 600 camions qui sont en circulation pour 02 conducteurs. Vous verrez qu’au moins plus de 1000 personnes ont été engagées pour rouler ces engins, sans compter les professions axillaires qui entourent ces activités. L’impact pour nous, est positif, dans la mesure où véritablement, la question de la lutte contre l’insécurité routière s’est réglée avec les véhicules qui sont neufs. L’impact de ces investissements pour avoir des véhicules neufs est extrêmement positif, puisqu’il permet de diminuer le nombre de morts. Sur nos routes, vous verrez que ce sont des cars neufs de dernière génération qui circulent. Cela démontre la volonté des Ivoiriens de passer au changement. Nous saluons les actes du président de la République et du ministre des Transports pour faciliter l’accès au financement », a-t-il défendu.
Pour Ibrahim Diaby, la réaction des investisseurs dans les différents projets de renouvellement du parc automobile, est la preuve que l’appel du chef de l’État a été saisi au rebond. « Lorsque le président de la République a pris fonction, il a lancé un appel à l’ensemble des Ivoiriens et à ceux de la diaspora, y compris les investisseurs locaux comme étrangers, afin que chaque personne vienne prendre sa place dans le développement économique de la Côte d’Ivoire. Nous supposons que les Ivoiriens de la diaspora ont bien saisi cet appel du président de la République. Ce qui se traduit aujourd’hui par des investissements dans le secteur du transport routier. Les jeunes ivoiriens de la diaspora, et ils ne sont pas à leur première opération, mais à la 3e, ont un parc de 200 taxis déjà, en circulation au niveau d’Abidjan. Nous notons donc avec satisfaction que les Ivoiriens aient compris l’appel du président de la République », a-t-il soutenu. Tout de même, le Directeur général du HCPETR-CI reconnaît qu’au niveau du transport interurbain, l’État s’est engagé à renforcer les capacités des acteurs du secteur du transport routier de Côte d’Ivoire, à travers la mise à dispositions de cars, minicars…
« Tout cela démontre l’importance que le gouvernement accorde à nos activités. Tout cela montre la priorité que représente le plan de transport dans la politique du gouvernement et dans la vision du chef de l’État », a-t-il conclu.
Venance Kokora