L’édition de cette année s’est tenue sous le thème « Transformation locale du cacao : opportunités pour les artisans chocolatiers ». A cet événement, le N°2 ivoirien a traduit l’engagement de la Côte d’Ivoire à la transformation d’au moins 50% de ses matières premières d’ici 2030. « Cela nous permettra de réduire notre grande dépendance à broyer les fèves de cacao à l’extérieur et nous permettra de produire plus de deux millions de tonnes/an », a-t-il fait savoir. Ce, afin de permettre l’éclosion de la transformation locale ‘’made in Côte d’Ivoire’’.
Koné Tiémoko Meyliet a rappelé les efforts consentis par le chef de l’Etat Alassane Ouattara dans le but d’améliorer les conditions de travails des acteurs de la filière. Depuis 2012, ce sont 16 mille milliards F CFA qui ont été distribués aux planteurs et 70 milliards FCFA qui ont été investis par le Conseil du café et du cacao. Cela a permis à l’Etat de Côte d’Ivoire de broyer 724 milles tonnes de fèves de cacao et de détenir une dizaine d’artisans chocolatiers. Il a en outre réitéré le principe de « zéro déforestation » qui consiste à restaurer les terres ivoiriennes dégradées d’ici 2030. Engagement donné par le président de la République lors de la Cop 15 courant 2022 à Abidjan. L’instauration d’un système national de traçabilité de cacao, fait partie des perspectives de l’Etat ivoirien. Koné Tiémoko Meyliet n’a pas manqué d’inviter les acteurs du secteur financier à davantage investir dans la production du cacao en Côte d’Ivoire.
Sur 100 milliards FCFA distribués dans le secteur, 4% reviennent aux producteurs, 24% aux transformateurs et 72% aux marques et distributeurs. Une inégalité que les producteurs qui sont les premiers maillons de la chaîne ont du mal à percevoir.
Le vice-président a profité de la tribune pour ouvrir la campagne 2022-2023 de la vente du café et du cacao. Ainsi, pour cette année le prix bords champ du cacao est fixé à 900F CFA/Kg et celui du café à 750F CFA/Kg. L’objectif de la Journée du chocolat et du cacao est de permettre à tous les acteurs de la filière de pouvoir plancher sur les perspectives de l’exploitation de la Côte d ‘Ivoire sur le cacao.