Performances économiques: Le grand retour de l’Éléphant d’Afrique !

performances-economiques-le-grand-retour-de-lelephant-dafrique — Grâce au Président Alassane Ouattara, le pays connaît une métamorphose sans précédent avec l’affluence des investisseurs qui se bousculent à ses portes. (Photo : DR)

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La Côte d’Ivoire, sous le Président Alassane Ouattara, a renoué seulement en 10 années, avec sa performance économique signant ainsi, le retour de l’Éléphant d’Afrique. Dès son accession au pouvoir en 2011, l’actuel chef de l’État avait hérité d’un pays défiguré par une crise post-électorale qui l’avait conduit au bord du gouffre. Malgré ce contexte difficile, le numéro un ivoirien a tenu à relever le défi et faire mieux que par le passé.

La Côte d’Ivoire revient de loin. Une décennie en arrière, qui aurait cru que la traversée du désert serait de courte durée et pourrait conduire à la réalisation de nombreux exploits. Parti d’un budget de 3 050,5 milliards de FCFA en 2011, le pays a atteint le record de 10 734,5 milliards de FCFA en 2022.

Ce budget qui a triplé, traduit la bonne santé, le dynamisme et la résilience de l'économie ivoirienne, en dépit des effets négatifs de la pandémie de COVID-19.

Un boom économique sans précédent !

Les Ivoiriens peuvent s’enorgueillir, le pays fait figure de puissance économique sous-régionale qui contribue à 40% du Produit intérieur brut (PIB) de l'Union économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA) et des exportations de la zone. Et cela, le pays demeure le 1^er producteur mondial de cacao (plus de 40% de part de marché) et depuis 2015, 1^er producteur mondial d’anacarde (autour de 20% de la production mondiale). Le secteur primaire est axé sur l’agriculture, il représente 22% du PIB. Quant au secteur secondaire qui compte également pour environ 23% du PIB, il concerne principalement le raffinage de pétrole (deux nouvelles découvertes en moins d’un an), l’énergie, l’agro-alimentaire et le BTP. Enfin, le secteur tertiaire, environ 55% du PIB est dominé par les télécommunications, les transports, le commerce et les activités financières.

10 ans après, la Côte d’Ivoire présente des signes de transformation structurelle, comme en témoignent, l’émergence d’une transformation locale de matières premières et la diversification des exportations. Par ailleurs, la période de faibles investissements publics des années 2000, a laissé place à un déficit en infrastructures que la Côte d’Ivoire continue de combler, à travers la politique de grands travaux initiée par les autorités depuis 2011. Ainsi, le pays disposerait d’environ 50% du réseau routier de l’UEMOA.

Destination privilégiée des investisseurs

La Côte d’Ivoire, sous l’ère Alassane Ouattara, ancien numéro deux du Fonds monétaire international (FMI), affiche une performance économique jamais inégalée dans sa marche vers le progrès. Grâce à une croissance en moyenne de 8,5% depuis 2012, le pays ne cesse d’attirer les investisseurs étrangers, ainsi que les institutions financières internationales qui ont établi le siège régional de la Banque

européenne d’investissement (BEI) à Abidjan. Plusieurs évènements internationaux, notamment l’Africa CEO Forum, la COP 15, le 27^e congrès de l’Union postale universelle (UPU), le groupe consultatif du PND qui a mobilisé 15 706 milliards de FCFA dépassant ainsi les objectifs initiaux de 9 335,6 milliards de FCFA pour la part du secteur public, ont été organisés en Côte d’Ivoire.

Le retour des investisseurs, brillamment réussi par le gouvernement, repose sur le Programme national de développement (PND 2016-2020) avec l’établissement d’un nouveau code des investissements visant à accompagner davantage, l'industrialisation et consacrer toute une partie à la promotion de l'emploi et à la production locale.