Comment vous sentez-vous après vos débuts tonitruants en Ligue 1 française ?
Je me sens très bien. C'est un rêve qui se réalise pour moi de jouer dans le championnat français, et je suis reconnaissant envers le club, le staff et mes coéquipiers pour m'avoir permis de m'intégrer rapidement.
Dites-nous-en un peu plus sur votre adaptation ?
Mes coéquipiers à Lorient ont joué un rôle essentiel dans mon adaptation. Parler la langue française avec eux, a facilité mon intégration et m'a permis de marquer des buts dès le début.
Quelle est la recette de vos performances ?
Je dirais que c'est le résultat du travail acharné et de la prière. Je travaille dur et je laisse le reste à Dieu.
Qu'est-ce qui a changé en vous depuis votre arrivée en France ?
En Côte d’Ivoire, j'étais utilisé comme un meneur de jeu, mais en Israël, on m'a positionné en tant qu'attaquant, ce qui correspond mieux à ma formation et à mes compétences. En France, je joue à ce poste. D'où, ces bonnes statistiques que je réalise depuis lors.
Pouvez-vous nous expliquer comment s'est déroulé votre transfert de l’Autriche à Lorient ?
Après avoir joué en Israël et en Autriche, Lorient cherchait un attaquant pour combler l’absence de certains attaquants qui sont partis. Mon profil a plu aux dirigeants lorientais qui n’ont pas hésité à prendre contact avec mon club et mon manager. J’ai été avisé. Jouer en France en Ligue 1 étant l’un de mes objectifs, je n’ai pas hésité à accepter l’offre sportive. Vu que la langue n’était pas une barrière pour moi, je me suis vite intégré avec l’aide de mes coéquipiers et des encadreurs et tout est parti. Mon expérience, mes performances ont facilité le transfert. Car, à Hapoël Rishon Le Zion, j’ai inscrit 30 buts. À Wolfsberger AC, huit en 17 matches. Ces performances ont poussé les dirigeants lorientais à s’intéresser à moi et pour le moment, je suis à six buts pour huit matches et je suis fier de mes statistiques.
Vu votre performance, il est fort probable que vous n’allez pas durer à Lorient. Quel championnat vous attire actuellement ?
Mon objectif est de jouer dans de grands championnats en Espagne, en Allemagne ou en Angleterre, et bien sûr en France. Chelsea est mon club préféré, donc, si l'occasion se présente, j'aimerais y jouer.
Vous êtes l’une des têtes fortes de la sélection nationale Espoir. Vous avez deux buts à votre actif, la sélection nationale A ne vous intéresse-t-il pas ?
Le rêve de tout joueur, c’est de porter les couleurs nationales au haut niveau et moi, jouer en équipe nationale A, fait partie de mes objectifs. Si l'entraîneur me convoque, je serai honoré de représenter mon pays sur le terrain.
Quels sont vos objectifs à court, moyen et long termes ?
À court terme, je veux continuer à marquer des buts et aider Lorient à se maintenir en Ligue 1. À long terme, je vise à progresser dans ma carrière et à jouer dans les meilleurs championnats du monde comme je l’ai dit plus haut.
On sait que vous avez un côté guinéen et si la sélection guinéenne vous appelle pour jouer en équipe A
Mon choix est déjà fait en faveur de la Côte d’Ivoire. J'ai discuté avec ma mère, qui préfère que je joue pour la Côte d’Ivoire.
Réalisée par Olivier Yeo, envoyé spécial en France