$La Ligue Professionnelle de Football, dirigée par le Président Bictogo Salif, lors du bilan de la première phase du championnat, a fait un constat que malgré tous les efforts consentis par la Fédération Ivoirienne de Football (FIF), le public boude toujours les rencontres, même s’il y a un léger engouement mieux que les années précédentes.
Si à Abidjan, le public ne se manifeste pas trop, tel n’est pas le cas à Gagnoa, au stade Victor Biaka Boda, l’un des deux stades où se jouent les rencontres de la Ligue. Pour pallier un tel déficit lors de la CAN 2023, le MOJEFS a décidé de rencontrer les acteurs du football ivoirien, mais ceux-ci semblent ne pas écouter leurs cris.
MOJEFS, c’est plus de 80.000 adhérents
Ziki Martin Thierry, le président du MOJEFS, lors des campagnes électorales de la FIF, a rencontré les trois candidats, à savoir Didier Drogba, Sory Diabaté, Idriss Diallo pour proposer au candidat élu, l’expertise du MOJEFS. « Depuis l’élection du président Idriss Diallo, nous l’avons rencontré à Yamoussoukro lors du match des Éléphants. Nous avons échangé et il nous a donné rendez-vous à Abidjan. Ensuite, nous avons rencontré le président Bictogo Salif avec qui nous avons échangé. Au moment où on s’attend à une collaboration avec la FIF pour mobiliser du monde, ils ont utilisé les influenceurs. Je ne suis pas contre les influenceurs, mais le résultat est là. Et quand j’attends la Ligue Professionnelle de Football dire que le manque de spectateurs dans les stades leur a coûté 80 millions de FCFA, cela m’étonne. Le MOJEFS est une force dans la mobilisation, nous sommes sur toute l’étendue du territoire national et nous sommes plus de 82.000 personnes.
La jeunesse peut sauver le football ivoirien
Pour le président du MOJEFS, la Côte d’Ivoire qui organise la CAN 2023, doit être à la hauteur en remplissant les stades qui vont accueillir les rencontres. Raison pour laquelle, sa structure a rencontré le ministre des Sports Danho Paulin et le Président du COCAN, Amichia François, avec lesquels ils ont eu des échanges fructueux. « Nous avons rencontré ces personnalités qui ont compris le sens de notre combat à remplir les stades. La CAN, c’est nous tous notre affaire.
Vous avez vu, le petit Morrison avec son tchin tchin. Malgré la vente des tickets à 10.000 FCFA et 20.000 FCFA, des jeunes escaladaient les clôtures pour avoir accès au terrain. C’est l’année de la jeunesse décrétée par le président de la République et nous devons tous nous impliquer. Les dirigeants du football ivoirien doivent faire confiance au MOJEFS et à la jeunesse. Si l’organisation de la CAN est une réussite, c’est la Côte d’Ivoire qui gagne et nous devons démontrer cela en remplissant les stades et nous invitons la FIF à nous solliciter pour faire une démonstration », souhaite-t-il.
Dou Nicaise