Extension des voies du 4e pont à Adjamé-village, aménagement des espaces déguerpis, opérationnalisation de la brigade spéciale de lutte contre le désordre urbain, Ibrahima Cissé Bacongo a été sans langue de bois.
Ce n'est pas le District
Il a notifié que la destruction des logements et commerces qui a eu lieu à Adjamé-village dans les environs de la caserne du Groupement des sapeurs-pompiers militaires n’était pas du fait du District d’Abidjan. « Ce n’est pas le District, c’est dans le projet d’extension du 4e pont qui relève du ministère de l’Equipement et de l’entretien routier, dont le bras séculier est l’AGEROUTE. Le Directeur général Fabrice Coulibaly était sur le plateau de la télé NCI le même jour. Le District n’y était pas, parce que ce n’est pas le District. On m’a vu du côté de la mairie quand l’opération se déroulait, c’est normal parce que c’est sur ma zone de compétence. Mais ce n’est pas le District qui a procédé à cette opération. Les travaux de la voie vont commencer. Ce n’est pas le District qui va les faire, mais l’Ageroute. J’ai reçu la chefferie d’Adjamé-village, c’est eux-mêmes qui m’ont donné la date à laquelle on devrait commencer les travaux. Mais ça n’a rien n’à avoir avec ce que l’AGEROUTE a fait », a-t-il expliqué.
Il reconnait toutefois le déguerpissement qui a eu lieu entre le carrefour de la mairie jusqu’au feu tricolore d’Adjamé Saint-Michel ainsi que la destruction de la maison dite hantée.
Je n'ai rien vu là-bas
« On a toujours dit que c’était hantée. Moi j’ai dit que je veux voir ce qui est dedans. Je suis entré et je leur ai dit que je n’ai rien vu là-bas à part des abeilles. C’est une zone d’insécurité pour le Plateau », parlant de la maison détruite à l’entrée du Plateau par la caserne du GSPM.
En ce qui concerne les accusations d’extorsion de fonds de la part des agents de la brigade spéciale de lutte contre le désordre urbain, Cissé Bacongo répond qu’il n’en est rien.
« Il y a des gens qui se prévalent d’appartenir à cette brigade sur lesquels on a mené des enquêtes. On en a pris un. Il est actuellement au Pôle pénitencier d’Abidjan. J’ai vu une vidéo qui circulait sur des dames qui avaient été brulées. Nous avons mené toutes les enquêtes et ça n’a abouti à rien. Il n’y a pas eu de preuve en la matière », a-t-il rassuré.
Bema Bakayoko