Ils sont 25 inspecteurs d’orientation à participer au séminaire de renforcement de capacité qui se déroule, depuis ce matin, au sein de l’Institut pédagogique national de l’enseignement technique professionnel (IPNETP) dans la commune de Cocody. Ils apprendront durant une dizaine de jours, des modules sur la communication verbale et non verbale, l’argumentation, la prise de décision, la bienveillance, afin de pouvoir détecter les facteurs de risque d’abandon chez leurs apprenants.
Instituée par l’État, « L’école de la deuxième chance » a pour objectif de réinsérer les jeunes qui voudraient changer de qualification ou donner une opportunité de formation à ceux qui ont quitté le circuit académique trop tôt. Ce, afin de pouvoir se réinsérer dans la vie professionnelle. Néanmoins, « L’école de la deuxième chance » présente un taux d’abandon de 30% de ses apprenants. Selon les formateurs, plusieurs freins amènent ces apprenants à mettre fin, eux-mêmes, à leur formation. Ce sont entre autres, des problèmes de logement, transport, santé, pécuniaires...
Le but de cette session est de donner les capacités aux enseignants afin qu’ils puissent détecter les signaux d’abandon chez leurs apprenants. Les auditeurs de cet atelier interviennent du début jusqu’à la fin des formations de « L’école de la deuxième chance ». Ils sont également les interlocuteurs entre les entreprises qui dispensent les formations et les jeunes. Ils ont pour mission d’assurer un meilleur profilage des candidats, afin de déceler les plus motivés et d’assurer leur maintien dans le parcours de formation.
La formation des référents de parcours est une étape importante
Aussi, accompagner les bénéficiaires du programme à rédiger leurs projets professionnels jusqu’à leur réalisation. « La formation des référents de parcours est une étape importante pour améliorer l’accompagnement des jeunes recrutés dans la formation professionnelle », a soutenu Moustapha Sangaré, Directeur de Cabinet au ministère de l’Enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’apprentissage. Déjà, à sa première année, « L’école de la deuxième chance » a permis de mettre en formation, environ 10.000 jeunes dans le secteur de la grande distribution.
Elle a aussi permis au ministère en charge de l’enseignement professionnelle d’ajuster ses formations sur le besoin des entreprises en termes de compétences.
Bema Bakayoko