Dans son adresse à l’endroit de ses membres, le président de la CS-PNF a exprimé son inquiétude sur l’environnement politique.
La confédération plateforme nationale s’inquiète de la résurgence de la crispation de la vie politique ivoirienne à un an de l’élection présidentielle
Selon lui, les propos tenus par des acteurs du paysage politique pourraient être source d’inquiétude pour les travailleurs : « La confédération plateforme nationale s’inquiète de la résurgence de la crispation de la vie politique ivoirienne à un an de l’élection présidentielle. Elle invite les acteurs politiques à faire preuve de sagesse et de modération dans leurs relations car les travailleurs sont fatigués et attendent un mieux-être », a-t-il asséné. Il les a invités à suivre l’exemple des acteurs syndicaux qui se sont engagés à signer une trêve sociale : « Nous les invitons à suivre le bel exemple des syndicalistes qui ont su régler leurs préoccupations par la voix du dialogue. Grâce à ce dialogue social, notre pays connait aujourd’hui une relative paix sociale. Au plan syndical ».
La confédération syndicale plateforme nationale, salue et félicite le gouvernement
Le syndicaliste a salué les efforts du gouvernement pour avoir satisfait certaines revendications : « Tout en prenant note des revendications que vous venez de présenter, la généralisation des primes trimestrielles reste une préoccupation qui mérite une attention particulière de la part du gouvernement. La confédération syndicale plateforme nationale, salue et félicite le gouvernement et à travers lui, son Excellence M. le président de la République ainsi que tous les acteurs pour les grandes avancées sociales, preuves que le syndicalisme ivoirien a gagné en maturité ».
Zadi Gnagna a toutefois dénoncé le jeu trouble de certains ministères dans la mise en place des comités de dialogues sociales : « Cependant, concernant le secteur public, des préoccupations demeurent. Au nombre de celles-ci, la lenteur dans la mise en place des comités de dialogue sociales. Il me plait à ce niveau d’inviter les ministères concernés à véritablement instaurer les cadres de discussion afin que des résultats probants en sortent ». Il a aussi regretté les actes de violences dont sont victimes des fonctionnaires par faute de protection suffisante : « l’on note la récurrence des agressions, meurtres et viols sur les travailleurs du secteur public, notamment les camarades enseignants et enseignantes du primaire. Nous demandons au gouvernement d’accroitre la protection de ces camarades qui, pour nécessité de service exercent dans les fins fonds du pays », a-t-il plaidé.
Dans ce vaste mouvement syndical, le premier responsable de la CS-PFN a souhaité que le secteur privé ne soit pas lésé dans les prises de décisions : « Concernant le secteur privé, il ne doit pas être à l’écart de ce vaste mouvement de dialogue social initié par le gouvernement ».
Ernest Famin