Ces derniers ont reçu la visite du ministre de la Promotion de la jeunesse, de l'insertion professionnelle et du service civique, Mamadou Touré, ce dimanche 14 avril 2024. D'entrée, il a eu des mots d'encouragement à l'égard de ces jeunes. « Dans 6 à 9 mois, vous serez des Ivoiriens nouveaux. Des exemples pour d'autres et vous aurez des activités qui vous permettront de subvenir à vos besoins. C'est une revanche que vous devez prendre sur la vie, c'est une revanche que vous devez prendre sur les gens qui vous ont rejetés. Des gens qui disaient que vous ne deviendrez rien, au vu de votre comportement difficile », a-t-il souligné. L'objectif pour le premier responsable de ce département, est de se rassurer de la bonne rentrée des stagiaires volontaires dans les centres de service civique, notamment celui de Bimbresso. « J'ai voulu échanger avec ces jeunes pour savoir leur préoccupation, leurs besoins, d'où ils venaient, comment s'étaient-ils retrouvés dans des conditions difficiles, mais surtout leur prodiguer des conseils. Je me réjouis également d'avoir partagé un repas avec eux, ce jour. Et nous souhaitons que le centre soit ouvert à des modèles : des personnalités, des personnes avec des parcours inspirants, pour leur servir de modèles, dans le but de la transformation positive de notre jeunesse », a-t-il annoncé.
« Bienvenue à vous dans ce centre de service civique qui vous aidera à devenir des citoyens modèles. J'espère que les instructeurs vous ont déjà expliqué ce qu'est un centre de service civique. Vous aurez une formation, dont 2 mois de resocialisation et 4 mois d'apprentissage d'un métier. En plus, vous aurez près de 3 mois de stage en entreprise. L'idée pour nous, c'est que vous puissiez apprendre un métier et vous insérer. Notre objectif est d'avoir 100% d'insertion pour les stagiaires ici », a assuré Mamadou Touré. Et d'ajouter : « Je sais que ce n'est pas facile ici. Vous n'étiez pas habitués à ce genre de choses, mais il faut vous adapter, parce que vous êtes l'avenir du pays. Vous connaissez certainement le concept de l'École de la deuxième chance ». Selon lui, « dans la vie, on a tous droit à une seconde chance. Le président de la République a estimé que vous ne devriez pas être laissés de côté. Vous avez des parcours difficiles, dans un environnement familial difficile. Vous êtes donc ici, dans le cadre de cette École de la deuxième chance ».
Manuel Zako