Félicitant le Togo et les autres coorganisateurs pour la réunion, la VP du Sénat de Côté D’Ivoire a souligné l'importance de l'égalité des genres et de la résolution des conflits en Afrique de l'Ouest, rappelant les paroles de Michelle Obama : "Il n'y a pas de limite à ce que nous, en tant que femmes, pouvons accomplir".
J’ai travaillé sans relâche pour promouvoir les droits des femmes
« J’ai travaillé sans relâche pour promouvoir les droits des femmes, l'inclusion et la participation des femmes à tous les niveaux de la société et je suis fière de dire à cette tribune qu’avec le nouveau bureau de ECOFEPA, nous formons une équipe unie par une vision commune », a-t-elle déclaré.
Chantal Fanny-Diaby a partagé l’expériences et l’engagements des femmes Parlementaires de le Cedeao en faveur de l'égalité des genres et de la résolution des conflits en Afrique de l'Ouest, Citant Maya Angelou : « Je peux être changée par ce qui m'arrive. Mais je refuse d'être réduite », l’invité du Togo est revenue sur les obstacles rencontrés dans la lutte pour l'égalité, y compris les conflits entre femmes elles-mêmes.
La représentante de l’Ecofepa de souligner l'importance de la participation des femmes à tous les niveaux de la société. Pour elle, il est urgent pour les femmes élues d'Afrique de l'Ouest de jouer un rôle crucial dans la gestion des conflits et la promotion de la paix. Car, justifie-t-elle, ce sont souvent les femmes et les enfants qui souffrent le plus en période de conflit.
L’Hon Chantal FANNY-DIABY a ensuite évoqué l'engagement de son organisation à contribuer à la résolution des conflits et à la construction de sociétés plus stables et prospères, soulignant l'importance du leadership féminin dans la gestion des crises.
« Nous ne resterons pas silencieuses, et nous continuerons à lutter pour que nos voix soient entendues et que nos actions façonnent un avenir où l'égalité des genres est non seulement aspirée mais réalisée », a-t-elle conclu.
Faut-il rappeler que l’inquiétude était de mise à l’ouverture de la soixante-huitième session de la Commission de la condition de la femme devant les « reculs effrayants » récemment enregistrés en matière de droits des femmes. Ce, selon l’expression de la Rapporteuse spéciale sur la violence contre les femmes. La Commission de la condition de la femme, qui est le plus grand rassemblement annuel des Nations Unies consacré à l’égalité des sexes et à l’autonomisation des femmes, se tient du 11 au 22 mars 2024.
Le thème prioritaire de cette année est: « Accélérer la réalisation de l’égalité entre les hommes et les femmes et l’autonomisation de toutes les femmes et les filles en s’attaquant à la pauvreté et en renforçant les institutions et le financement dans une perspective d’égalité entre les hommes et les femmes ».
Bema Bakayoko
