Les discussions ont principalement porté sur la coopération bilatérale entre la Côte d'Ivoire et la France dans le domaine agricole, offrant ainsi à Monsieur Adjoumani l'occasion de présenter les opportunités d'investissement dans le secteur vivrier en Côte d’Ivoire.
« La Côte d'Ivoire est une destination attrayante pour les investissements agricoles. C'est un pays où l'agriculture prospère, et les investisseurs peuvent contribuer à son développement dans le cadre de partenariats mutuellement bénéfiques », a-t-il souligné.
L'objectif principal du ministre ivoirien est d'attirer les investisseurs français pour concrétiser la politique de souveraineté alimentaire du pays. Il a exposé les efforts déployés par le gouvernement ivoirien en vue d'assurer la souveraineté alimentaire et de promouvoir une agriculture durable respectueuse de l'environnement.
Pour relever ces défis, le ministre d'État a sollicité le soutien des parlementaires français, affirmant : « Nous avons entrepris de géolocaliser toutes les plantations de cacaoyers dans notre pays et de recenser les planteurs présents dans nos forêts. Nous avons constaté que seulement 10 à 15% du cacao provient des forêts classées. Pour remédier à cela, nous avons opté pour l'agroforesterie ».
Les députés et les membres du MEDEF ont été conviés à participer à la journée ivoirienne prévue le 29 février, axée sur le thème : « Développement des productions vivrières et souveraineté alimentaire : Défis et perspectives ».
Olivier YEO