Le Collectif des docteurs non-encore recrutés a fait le bilan du processus de négociation dans le cadre du dialogue social avec le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Le porte-parole principal a dénoncé la récupération politique des difficultés que traversent les docteurs non encore recrutés. « A certains partis politiques d’arrêter de manipuler les Docteurs dans leur vulnérabilité socio-économique, car nous avons déjà trop de problèmes, donc nous voulons uniquement aller vers les solutions idoines avec les professeur Adama Dawara, ministre de tutelle. Nous ne voulons pas ajouter d’autres difficultés à nos différentes situations. Leurs manipulations visibles ou invisibles ne nous aident pas. Elles restent improductives et le resteront. Qu’ils arrêtent de prolonger nos souffrances dans l’ombre ».
Poursuivant, il a ajouté : « Aux docteurs de ne pas s’adonner aux mouvements desservant la cause commune qui est l’intégration de tous les docteurs concernés. La Côte d’ivoire ne saurait laisser indéfiniment la ressource humaine pour laquelle elle a investi pendant plusieurs années. Evitons donc la brutalisation sociale et institutionnelle du pays. Le ministre est à l’œuvre pour une solution durable de nos difficultés ».
Le CDNER-CI s’est insurgé également contre la prétendue lourdeur administrative dans le processus de recrutement. Pour les responsables de cette organisation, c’est une campagne d’intoxication qui vise à ternir la bonne marche du processus. « Quand nous suivons à distance sur les réseaux sociaux et d’autres canaux d’information, certains Docteurs décrieraient la lourdeur du processus du recrutement des Assistants à l’enseignement supérieur. Cependant ce groupe de docteurs est déconnecté de la réalité factuelle et actuelle dans la mesure où celui-ci ne vient pas aux vraies informations, c’est-à-dire à la discussion avec le professeur Adama Diawara ministre chargé de la question avec son cabinet dans le cadre du dialogue social pour s’abreuver de la réalité et de l’amélioration qualitative du processus de recrutement des Assistants ».
Le CDNER-CI se désolidarise des soulèvements annoncés
Ce collectif a réaffirmé son opposition aux mouvements de rue annoncés par une organisation sœur. « L’approche du ministre n’est pas aux antipodes des vœux des Docteurs en difficultés. Seulement ceux-ci manquent de patience. Les choses avancent sûrement avec le ministre Diawara et chose paradoxale, ce sont ceux qui sont absents à la table de discussion qui informent fièrement et ordonnent le désordre. Notre collectif dit non aux troubles sur les campus universitaires et se désolidarise de la projection des mouvements d’humeur de ceux-ci dans les rues d’Abidjan. Si Notre collectif est muet sur ces dérapages qui n’ont que trop duré, ce mutisme serait une complicité qui ne dit pas son nom », a clairement précisé le Dr Lorimer Zoukpé.
Ernest Famin
