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Haut-Sassandra/Incivisme, insécurité, développement…Mamadou Touré réaffirme ses engagements aux populations pour 2024

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Mamadou Touré a félicité les forces vives de la région pour l’atmosphère de paix. (Ph : DR)
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Les populations ont été rassurées. 2024 sera une année pleine et riche en activités, en actions de développement pour la région du Haut - Sassandra.

Le ministre de la Promotion de la jeunesse, de l’insertion professionnelle et du service civique, Mamadou Touré, président de ladite région, a réaffirmé, à l’occasion des célébrations de fin d’année, ses engagements à l’endroit des populations. « S’agissant des défis à relever, surtout au niveau sécuritaire, je voudrais vous rassurer que le Conseil régional sera à vos côtés, pour vous aider à atteindre vos objectifs. Au niveau du budget 2024, nous avons déjà pris des options en termes d’appui spécifique à apporter au corps préfectoral, pour vous aider dans votre mission. Mais aussi, en plus de ce que l’État fait, nous allons accompagner nos forces de défense et de sécurité, pour aider à la sécurisation de notre région. La sécurité est le préalable à tout. S’il n’y a pas de sécurité, il n’y a pas d’activités économiques, il n’y a pas de création de richesses, ni d’emplois », a réitéré Mamadou Touré. C’était le 31 décembre 2023, au cours du traditionnel dîner du réveillon offert par le préfet de région aux forces vives de la localité.

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Le président du Conseil régional a adressé à cette occasion, ses vœux de bonne et heureuse année, à tous les collaborateurs, « tous ceux qui œuvrent dans l’administration, pour faire avancer notre région et notre pays. 2023 était une année électorale. Le Haut-Sassandra était fiché comme une zone jugée difficile. Mais les efforts conjugués du corps préfectoral, la grandeur des acteurs politiques, toutes tendances confondues, nos guides religieux, ont permis d’avoir une élection apaisée sur l’ensemble du territoire de notre région. C’est notre plus belle victoire ». Mamadou Touré a félicité et exhorté ses collaborateurs et ceux qui sont dans l’administration, « à faire un peu plus ». Selon lui, « 2023 a été une très bonne année, globalement, pour la Côte d’Ivoire. Le chef de l’État vient de faire le point et les perspectives 2024 sont bonnes. Il nous faut travailler pour maintenir ce pays, qui évolue dans un contexte international et sous-régional difficile. Il a su faire preuve de résilience pour maintenir le cap en termes d’actions pour le développement. Ce sont tous ces acteurs, tous ces fonctionnaires qui agissent à leur niveau pour faire avancer les choses. Je voudrais féliciter ceux du Haut-Sassandra, car le bilan reluisant dressé par le chef de l’État, est aussi le leur. Bonne et heureuse à tous ».

Des réponses adéquates à l’insécurité et à l’incivisme 

Pour sa part, Kouamé Koffi, préfet de la région du Haut-Sassandra, a exprimé la gratitude au nom des populations pour les actions mises en œuvre en 2023 : « Je vous dis merci d’être présents à cette rencontre annuelle, surtout au ministre Mamadou Touré, dont le soutien ne nous a jamais fait défaut ». Il a informé qu’au plan local, « nous allons organiser une rencontre pour faire le bilan, tirer les leçons de l’année écoulée et dresser les perspectives. J’ai écouté le discours du Président de la République, je pense que 2023 a été positive dans l’ensemble et les perspectives pour 2024 sont bonnes ». Selon lui, « au niveau local, il y a eu des hauts et des bas, mais dans la balance, le positif a prévalu. Nous avons organisé des élections apaisées, avec la participation de tout le monde.

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On ne peut avoir l’insécurité zéro, mais je pense que dans l’ensemble, grâce aux efforts des forces de défense et de sécurité, que je salue ici, nous avons connu un environnement sécurisé ». S’agissant des difficultés, le préfet a cité entre autres, « l’incivisme des concitoyens sur les routes qui occasionnent beaucoup d’accidents et des décès. Chaque matin, le préfet de police m’envoie la situation, il n’y a pas un jour où nous ne dénombrons pas d’accident. C’est un des problèmes que nous allons adresser en 2024. Le deuxième problème, c’est le foncier urbain comme rural. Il y a la pagaille dans les lotissements. Des plaintes se multiplient, le même terrain a 3, 4 dossiers. Au moment venu, nous allons en parler. Je voudrais que Dieu nous donne tout ce dont on a besoin pour être heureux en 2024. Le premier bien, c’est la santé. Il y a également la paix. Il faut avoir un discours apaisant, pour renforcer le vivre-ensemble », a exhorté le préfet de région du Haut-Sassandra.

 

Manuel Zako, envoyé spécial dans le Haut-Sassandra

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